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Sidwaya N° 7458 du 12/7/2013

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Coopération : le Japon débloque 1,5 milliard de FCFA pour faciliter l’accès des pauvres à la justice
Publié le vendredi 12 juillet 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Coordonnateur du système des Nations unies au Burkina, Pascal Karorero


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Le Japon soutient la justice burkinabè par un don d’environ 1 milliard 500 millions de FCFA pour favoriser l’accès des pauvres à la justice et renforcer l’Etat de droit. La signature de l’échange de note concernant ce don, a eu lieu le jeudi 11 juillet 2013 à Ouagadougou, entre l’ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi, et le représentant-résident du PNUD, Pascal Karorero.

Avec le don de la somme de près de 1 milliard 500 millions de FCFA fait le 11 juillet 2013 par l’Empire du Soleil levant à l’Etat burkinabè, la justice ne devrait plus être la « chose » des seuls riches. Ce don octroyé à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’inscrit dans le projet « Appui à la consolidation de l’Etat de droit et à l’accès des pauvres à la justice au Burkina Faso ». Pour l’ambassadeur du japon au Burkina, Masato Futaishi, l’Etat de droit et l’accès à la justice des personnes vulnérables constituent des piliers essentiels de la bonne gouvernance. Foi de l’ambassadeur Japonais, sans un accès à la justice, les pauvres sont dans l’incapacité de faire valoir leurs droits (santé, éducation, nourriture..) et de dénoncer les crimes, les abus ou autres violations dont ils sont victimes. « Le manque de respect de ces droits est un des facteurs majeurs qui peut contribuer à l’instabilité sociale dans un pays, compromettre l’efficacité de la lutte contre l’extrême pauvreté… », a expliqué M. Futaishi. Par ailleurs, il a relevé que la prolifération des armes légères constitue un véritable danger pour les populations. Et la lutte contre ce fléau ne peut être efficace que si elle est fondée sur l’Etat de droit. « C’est pour toutes ces raisons que nous avons décidé de soutenir le projet : Appui à la consolidation de l’Etat de droit… », a-t-il justifié. De l’avis du représentant-résident du PNUD, Pascal Karorero, cet accompagnement se justifie à plus d’un titre en raison des récents développements dans la sous-région et en particulier au Nord-Mali. « Dans ce contexte, il nous paraît très important que le gouvernement et ses partenaires s’investissent davantage dans un processus de raffermissement de l’Etat de droit et de l’accès à la justice », a déclaré Pascal Karorero.

Il a mentionné que ce don est une initiative qui s’inscrira dans une dynamique déjà enclenchée à travers le programme appuyé par le PNUD pour le renforcement de la bonne gouvernance sur la période 2011-2015. Le ministre de la Justice, Dramane Yaméogo, a traduit la gratitude du gouvernement du Burkina à l’ambassadeur du Japon. Pour lui, la signature de cette convention entre son département et l’ambassade du Japon s’inscrit parfaitement au centre de « notre politique nationale de Justice 2010-2019 ». Le ministre, de l’Etat burkinabè, a pris l’engagement de mettre en œuvre l’accompagnement en faveur du secteur de la justice. Et ce, en veillant au respect des règles de bonne gestion que requiert la bonne gouvernance.

Nombamaba Didier
OUEDRAOGO
Jémina OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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