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Campagne agricole 2017 : Un cumul pluviométrique normal à excédentaire attendu
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Le Pays
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© Autre presse par DR
Campagne agricole 2013- 2014 : De bonnes récoltes attendues dans les Banwa




Une conférence publique s’est tenue le mercredi 31 mai 2017, au sein de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM). Il était question de la diffusion des résultats de la prévision saisonnière des pluies des mois de juin – juillet – août et de juillet – août – septembre de la campagne agropastorale 2017 au Burkina.



« Au regard du profil de la saison des pluies à venir, nous recommandons aux producteurs d’éviter de semer les cultures comme le mil, le maïs dans les bas-fonds. Par contre, qu’ils utilisent les bas-fonds de riz », a déclaré Grégoire Baki, ingénieur en agro-météorologie. C’était le 31 mai dernier, lors de la conférence publique sur la diffusion des résultats de la prévision saisonnière des pluies des mois de juin – juillet – août (JJA) et de juillet – août – septembre (JAS) de la campagne agropastorale 2017 au Burkina. Toujours comme conseil, l’ingénieur en agro-météorologie a fait savoir que les éleveurs doivent éviter d’amener les animaux au niveau des bas-fonds, pour éviter les épizooties. Ainsi, durant la période juin – juillet – août 2017, il est prévu globalement un cumul pluviométrique normal à excédentaire sur l’ensemble du pays. Et sur la période juillet – août – septembre 2017, il est attendu des cumuls pluviométriques normaux à tendance humide. Il faut noter que le caractère humide variera en intensité selon les zones. En effet, selon les explications des spécialistes, les petites zones situées dans l’extrême Nord-Est, Nord, Nord-Ouest, Ouest et Sud-Ouest du pays, présentent une moindre probabilité, comparativement au reste du pays. Pour ce qui est de la saison agricole, celle-ci va se caractériser par une installation précoce de la saison des pluies et une fin tardive de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire, à l’exception de la zone sahélienne où on pourra assister à un fait normal à tendance tardive.


Selon Grégoire Baki, cette installation sera émaillée par des séquences dont la longueur pourrait être plus longue, sinon équivalente à la moyenne. La question est aussi de savoir si la saison sera bonne. A ce sujet, Grégoire Baki souligne que ce serait se hasarder de le dire parce que la production agricole, dit-il, n’est pas seulement conditionnée par la pluviométrie. C’est tout un ensemble de paramètres dont il faut tenir compte. Et en disant que la saison va être humide, il faut aussi tenir compte de la répartition. Pour l’ingénieur en agro-météorologie, si elle est bonne avec une mauvaise répartition, la production prendra un coup, alors que si elle est bonne et bien répartie dans l’espace et le temps, on aura une bonne production. Avec ces prévisions, il n’est pas exclu qu’on parle d’inondations. Et Grégoire Baki de relever qu’ils ont attiré l’attention des producteurs et des autorités, car cela pourrait se produire dans les bassins fluviaux. Pour Ernest Ouédraogo, directeur général de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), l’élaboration et la diffusion d’informations caractérisent la qualité de la saison des pluies avant même que celle-ci ne démarre. Ce qui permet aux agriculteurs, agropastoraux, gestionnaires des ressources en eau, décideurs et autres acteurs, souligne-t-il, de faire des choix avisés, judicieux et optimaux pour aborder la saison pluvieuse.



Antoine BATTIONO
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