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Journée mondiale sans tabac 2017
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Sidwaya
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le tabac au Burkina




A l’occasion de la commémoration de l’édition 2017 de la journée mondiale sans tabac, l’unité de sevrage tabagique a organisé, une journée portes-ouvertes, mercredi 31 mai 2017, à son siège à Ouagadougou.

Le Burkina Faso célèbre la traditionnelle journée mondiale sans tabac le 31 mai de chaque année. Pour l’édition 2017, plusieurs actions de sensibilisation ont cours depuis le 29 mai jusqu’au 2 juin prochain. Séances de sensibilisation dans les cités universitaires, caravane d’exhibition à travers la ville de Ouagadougou en faveur de l’affichage de messages sanitaires graphiques sur les paquets de cigarettes, émissions radiophoniques et télévisées, diffusion du message du ministre de la Santé à l’occasion de cette journée internationale antitabac. Ce sont autant d’actions du comité national de lutte contre le tabac au Burkina Faso dans le cadre de la commémoration du 31 mai 2017. Le message officiel du ministre de la santé, Pr Nicolas Meda, à l’occasion de cette journée internationale antitabac souligne que 19,8% des Burkinabè âgés de 25 à 64 ans consomment le tabac et que 27,9% des élèves de 13 à 15 ans sont concernés. Signe que le tabagisme a un visage de plus en plus jeune dans le pays, l’âge d’initiation aux produits du tabac étant de 11 ans. Dans son élan de sensibilisation à l’abandon du tabagisme, le département de la santé a initié une journée portes-ouvertes de l’unité de sevrage tabagique qui assure la prise en charge de personnes sujettes au tabagisme. Selon le coordonnateur de cette unité, Dr Georges Ouédraogo, ce service est fonctionnel depuis, le 5 mai 2017 et a déjà enregistré 27 patients pour une prise en charge de leur dépendance au tabac. Selon le coordonnateur, tel que le thème de célébration du 31 mai le démontre cette année, « le tabac est véritablement une menace pour le développement ». Et cela s’explique par le fait que les conséquences du fléau vont au-delà de l’individu consommateur pour jouer négativement sur son entourage, sa communauté et son pays. Les dépenses quotidiennes pour acquérir les produits du tabac, les charges en soins de santé lorsque les effets du tabagisme se font sentir et les pertes en productivité liées à la mortalité inhérente au tabac sont des effets qu’il a cités. Et c’est pour toutes ces raisons que le ministère de la Santé est résolument engagé à infléchir la donne au Burkina Faso. La directrice de la promotion de la santé, Christelle Neya, par ailleurs point focal de la lutte antitabac a ainsi relevé qu’au-delà de la commémoration annuelle, la lutte contre le tabac se mène tous les jours.

Une lutte contre l’industrie du tabac

Elle a ainsi rappelé que la loi antitabac promulguée depuis, le 25 novembre 2010 a été suivie de trois décrets d’application en 2011 : le décret mettant en place le comité national de lutte contre le tabac, le décret interdisant de fumer dans les lieux publics et le décret portant conditionnement et étiquetage des produits du tabac. « Un arrêté a été pris pour enjoindre aux industriels et importateurs de tabac, de mettre des images de sensibilisation sur les différents paquets de tabac afin de contribuer à sensibiliser la population aux effets négatifs de la consommation du tabac. Mais ce texte n’est malheureusement pas encore mis en œuvre par l’industrie du tabac », a-t-elle déploré. Toutefois, Dr Cristelle Neya reste optimiste et espère que la lutte contre le tabac finira par payer. D’où la persistance des messages de sensibilisation. Car, « lorsque tout le monde aura compris que le développement commence par soi-même, et que le tabac est une menace contre le développement, alors ensemble on décidera d’abandonner la consommation de tabac », assure-t-elle.


Fabé Mamadou
OUATTARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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