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Administration publique burkinabè: Des malversations de plus de 31 milliards de FCFA durant la Transition (Rapport)
Publié le mardi 30 mai 2017  |  AIB
Bonne
© Présidence par DR
Bonne gouvernance : 28 structures passées à la loupe de l’ASCE/ LC
Le président de l’Autorité Supérieur du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Monsieur Luc Marius IBRIGA a remis officiellement, le 29 mai 2017, le rapport 2015 de son institution au Président du Faso.




Ouagadougou - Des malversations d’un montant total de plus de 31 milliards de francs CFA ont émaillé la période de la Transition au Burkina Faso, renseigne le rapport 2015 de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) remis, lundi au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le document remis au chef de l’Etat Kaboré et commenté mardi par les médias burkinabè , met en évidence un certain nombre de tares et de malversations enregistrées durant la période concernées (2015).

Le rapport n’épargne pas la présidence du Faso, notamment sa gestion sous la Transition.

«L’audit post-insurrection révèle une gestion aux antipodes des règles de bonnes gouvernance», a dénoncé le contrôleur général Luc Marius Ibriga, à l’issue de la remise du rapport.

Pour le premier responsable de l’ASCE-LC cité par les journaux, il est inconcevable d’être à la présidence et ne pas avoir une comptabilité matière en bonne et due forme.

«Cela signifie qu’on ne sait même pas quels sont les biens de la présidence du Faso», a-t-il déploré.

De même, M. Ibriga estime que «vous ne pouvez pas être à la présidence du Faso et faire travailler des prestataires sans contrats. Vous ne pouvez pas non plus donner la gestion de comptes de dépôts à des personnes qui ne sont pas des comptables».

Les grandes lignes du rapport 2015 de l’ASCE-LC font ressortir que 28 entités ont été investiguées, 11 structures auditées et certains fonds publics contrôlés, etc.

Il y figure aussi l’audit des lotissements à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso et à Bobo-Dioulasso, la 2e ville du pays.

En guise de recommandations, le rapport souligne que le système de gestion financière est à améliorer, parce que « très procédurier».

En second lieu, l’on estime que la restructuration du corps de contrôle mérite d’être menée à bout pour privilégier le contrôle basé sur le risque et celui de la performance, afin d’anticiper les risques de détournements et aussi sauvegarder le bien public.


ak/ata


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