Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Front social: Salif Diallo exhorte le gouvernement à faire preuve de poigne
Publié le samedi 27 mai 2017  |  FasoZine
An
© aOuaga.com par Séni Dabo
An 1 du pouvoir de Roch Kaboré : la majorité présidentielle fait son bilan
Samedi 3 décembre 2016. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse pour faire le bilan du premier anniversaire de l`élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso. Photo : Salif Diallo, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)




Le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, a appelé ce vendredi 26 mai le gouvernement à faire preuve de fermeté face aux grèves perlées et remous sociaux enregistrés au Burkina Faso. Il s’exprimait à l’occasion de la clôture de la première session ordinaire de l'année 2017.

Le chef du Parlement déplore les remous sociaux qui perturbent le climat social. «C’est une situation regrettable car plus que jamais, le pays a besoin d’un climat social apaisé pour pouvoir mobiliser toutes les énergies disponibles pour servir la cause du développement », a-t-il commenté devant plusieurs invités dont une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des chefs de missions diplomatiques.

Malgré tout, le gouvernement «poursuit avec sérénité l’opérationnalisation de son programme aux fins de bâtir une société de prospérité et de progrès social et économique à même de résorber le chômage des jeunes et qui mette fin à la marginalisation de la femme. »

Pour cette mission, le gouvernement peut compter sur le soutien de la représentation nationale, assure Salif Diallo, qui renouvelle ses encouragements à l’exécutif pour la disponibilité et son esprit d’ouverture au dialogue social. Dans le même temps, il l’exhorte « à faire preuve de fermeté, car dans un Etat de droit, les citoyens quelle que soit leur catégorie, ne sauraient se soustraire à leurs obligations et se prévaloir uniquement de leurs droits. »

« Il n’est pas concevable de sacrifier l’avenir des jeunes, des femmes, et des autres producteurs de notre pays au profit d’une seule catégorie d’agents publics », martèle le président de l'Assemblée nationale.

« La défense de l’Etat de droit devient un impératif face à des revendications catégorielles qui à terme, menacent notre existence en tant que communauté étatique», conclut-il.
Commentaires