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Opposition burkinabè : nouvelle manifestation contre le Sénat le 28 juillet
Publié le jeudi 11 juillet 2013   |  FasoZine


La
© Autre presse par DR
La famille de l`opposition politique burkinabè, avec à sa tête Zéphirin Diabré, a rencontré les journalistes
Jeudi 16 mai 2013. Les animateurs du point de presse, dont Zéphirin Diabré le chef de file de l`opposition.


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Après sa marche suivie d’un meeting du 29 juin dernier, l’opposition burkinabè remet ça: le 28 juillet prochain, jour des sénatoriales au Burkina Faso, elle va manifester de nouveau pour rejeter la mise en place du Sénat. Elle l’a affirmé ce jeudi 11 juillet 2013 au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

L’ordre du jour annonçait un point unique: «le suivi et les perspectives de la lutte engagée par les partis de l’opposition pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des Burkinabè, contre la mauvaise gestion du pays par le régime de Blaise Compaoré et contre la mise en place du Sénat». Mais dans les faits, c’est la marche organisée le 6 juillet dernier par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui a essentiellement été commentée par les conférenciers.

Moussa Boly, de la Convention nationale des patriotes du Burkina ne voit dans la marche du parti au pouvoir qu’une façon «de faire oublier par l’opinion le succès de la gigantesque marche organisée le 29 juin 2013 par l’opposition politique» et «d’obtenir de ses militants, nombreux aujourd’hui à douter de la pertinence des choix politiques de Blaise Compaoré et de son parti, qu’ils soutiennent inconditionnellement les réformes que Blaise Compaoré (celui-ci) veut faire passer à tout prix dans son seul intérêt».

Propos xénophobes
Un coup d’épée dans l’eau, estime l’opposition, qui note que «malgré les nombreux bus utilisés, les tee-shirts et les billets de banques distribués, les populations n’ont que modérément répondu à leur appel».
«A court d’arguments, les ténors du CDP ont proféré des menaces contre le Chef de file de l’opposition. Ils ont même tenu des propos xénophobes qui pourraient menacer à terme l’unité nationale et la paix sociale au Burkina Faso», s’indigne Moussa Boly.

Ce que les opposants retiennent surtout, c’est que la manifestation en question a permis de faire «tomber les masques» car elle a été l’occasion pour le CDP de «soutenir le gouvernement dans son entêtement à mettre en place le Sénat (…) et d’annoncer publiquement sa volonté de faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels afin d’offrir à Blaise Compaoré une présidence à vie.

Raison pour laquelle l’opposition va manifester de nouveau le 28 juillet selon des modalités restant encore à définir, pour montrer qu’elle est «décidée à user de tous les moyens légaux pour mener la lutte contre la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37», selon Me Bénéwendé Sankara, patron de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste.

En attendant, les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique au Burkina demandent à leurs militants de participer au meeting organisé le 20 juillet 2013 par la coalition contre la vie chère. «Au-delà de nos titres de militants ou de chefs de partis politiques, nous sommes des citoyens qui souffrons aussi de la vie chère», justifie Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso autrement.



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