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© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse sur les attaques terroristes au Burkina Vendredi 24 mars 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse sur les attaques terroristes au Burkina, les actions menées par le gouvernement contre le phénomène et les actions judiciaires ouvertes |
OUAGADOUGOU -- Le ministère burkinabè de la Sécurité, en collaboration avec la Commission de l'Union européenne (UE), a entamé mardi à Ouagadougou, la formation de 132 agents de sécurité appartenant aux unités mixtes d'interventions des Brigades anti-banditisme et terroriste (ABT), a rapporté mercredi la presse locale.
Selon le ministre burkinabè de la Sécurité Simon Compaoré, cette formation vise à offrir aux agents des qualifications et d'équipements adaptés afin d'appuyer efficacement les unités spécialisées déjà en place au sein de la Police nationale et de la Gendarmerie.
"En situation de crise, elles auront, entre autres, à prendre en charge les premières mesures pour sécuriser les lieux et appuyer les unités spécialisées dès leur arrivée sur le site", a-t-il dit au quotidien d'Etat Sidwaya.
Cette formation bénéficie de l'accompagnement financier de l'Union Européenne à hauteur de 4,2 millions d'euros.
En septembre 2016, soit quelques mois après les attaques terroristse sanglantes à Ouagadougou, l'UE a débloqué une somme de 4,2 millions d'euros pour le lancement d'un programme d'urgence avec la coopération technique belge.
Le représentant de l'UE, Pablo Isla Villar, estime que les attaques terroristes à Ouagadougou ont mis en évidence de nouveaux défis et un nouveau secteur où le Burkina Faso pouvait compter sur l'aide européenne.
Le renfort européen permettra aux forces de défense et de sécurité d'intensifier la lutte contre le terrorisme notamment au nord du pays qui est depuis 2015 régulièrement la cible d'attaques terroristes ou d'enlèvement, selon les autorités.
Au Burkina Faso, plus de 70 personnes ont été tuées depuis 2015 dans des attaques terroristes alors qu'une soixantaine de suspects ont été arrêtées depuis cette date par les forces de défense et de sécurité.
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