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Lutte contre le terrorisme : Une unité de réserve en formation
Publié le mercredi 10 mai 2017  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse sur les attaques terroristes au Burkina
Vendredi 24 mars 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse sur les attaques terroristes au Burkina, les actions menées par le gouvernement contre le phénomène et les actions judiciaires ouvertes




Le ministère de la Sécurité, en collaboration avec la Commission de l’Union européenne (UE), a entamé, le mardi 9 mai 2017 à Ouagadougou, une série de formations d’unités mixtes d’interventions des brigades Anti-banditisme et terroriste (ABT). A terme, 132 agents de sécurité seront formés pour venir en aide aux unités spécialisées en cas d’incident majeur.

Le ministère de la Sécurité veut assumer pleinement son rôle dans la lutte contre le banditisme et le terrorisme, en misant sur le renforcement de capacités des forces de sécurité. A cet effet, il a initié une série de formations d’une réserve mixte d’intervention d’unités non spécialisées dénommées brigades Anti-banditisme et terroriste (ABT). Le lancement officiel des sessions de formation est intervenu, hier 9 mai, à Ouagadougou, sous la direction du ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Constituées de six séances de deux jours chacune et ce jusqu’au 31 mai, ces formations seront assurées par la Police fédérale belge. Pour le ministre Compaoré, les bénéficiaires (132 au total), devront à terme, disposer de qualifications et d’équipements adaptés afin d’appuyer efficacement les unités spécialisées déjà en place au sein de la Police nationale et de la Gendarmerie. A l’écouter, ces unités seront chargées de soutenir les dispositifs policiers de routine dans la lutte contre le banditisme et le terrorisme à travers la prévention de la commission des infractions dans la ville de Ouagadougou et les villages environnants. « En situation de crise, elles auront, entre autres, à prendre en charge les premières mesures pour sécuriser les lieux et appuyer les unités spécialisées dès leur arrivée sur le site », a détaillé Simon Compaoré. Ces formations interviennent à trois mois de celle des formateurs et des acteurs de la gestion de crise dans le cadre de l’opérationnalisation du Centre unifié de gestion de crise (CUGC) créé en janvier 2017. Selon le ministre en charge de la sécurité, cette action a été possible grâce aux bonnes relations entre le Burkina Faso et l’Union européenne. « Je voudrais témoigner ma sincère gratitude à l’Union européenne pour sa réactivité et son attachement profond au renforcement du dispositif de sécurité de notre pays », a-t-il indiqué.

Un accompagnement de 4,2 millions d’euros de l’UE

Il a confié que son département a sollicité l’appui de l’UE en février 2016 à la suite de l’attaque terroriste du mois précédent et la réaction de l’institution a été prompte et efficace. « En septembre 2016, soit quelques mois après, elle a débloqué une somme de 4,2 millions d’euros pour le lancement d’un programme d’urgence avec la coopération technique belge pour la mise en œuvre », a-t-il justifié. Ce Programme d’appui au renforcement de la sécurité intérieure au Burkina Faso (PARSIB), a-t-il poursuivi, a pour objectif d’appuyer le ministère de la Sécurité dans la lutte contre le terrorisme et la réforme du secteur de la sécurité avec comme domaine d’intervention, la gestion du renseignement, la gestion des crises, le renforcement des capacités d’intervention et de communication. « A l’étape actuelle, les résultats sont palpables à travers, entre autres, la mise en place de ses brigades ABT », s’est réjoui le ministre d’Etat. Même sentiment du côté des donateurs. « Je suis heureux d’être avec vous pour le lancement de cette série de formations, réalisée à travers le PARSIB », a déclaré le représentant de l’UE, Pablo Isla Villar. A l’entendre, le soutien de son organisation au renforcement du dispositif sécuritaire est inédit car, a-t-il dit : « les attaques terroristes de janvier 2016 ont mis en évidence de nouveaux défis et un nouveau secteur où le Burkina Faso pouvait compter sur l’aide européenne ». Puis de préciser que la coopération entre l’Union européenne et le « pays des Hommes intègres » concerne d’autres domaines comme la lutte contre la pauvreté, la bonne gouvernance, l’approvisionnement en eau potable, la santé, etc.

Abdoulaye BALBONE


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