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Lutte contre le terrorisme : « C’est un combat que nous menons pied à pied et qui va prendre beaucoup de temps », déclare le Président du Faso
Publié le mardi 9 mai 2017  |  Présidence
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© Présidence par DR
Le Président du Faso à la quatrième session ordinaire du Parlement panafricain
Après l’ouverture officielle de la quatrième session ordinaire du Parlement panafricain, le Président du Faso a laissé un message dans le livre d’or de l’institution avant d’animer un point de presse conjoint avec son homologue du Malawi et l’Honorable Roger Nkodo DANG.




Après l’ouverture officielle de la quatrième session ordinaire du Parlement panafricain, le Président du Faso a laissé un message dans le livre d’or de l’institution avant d’animer un point de presse conjoint avec son homologue du Malawi et l’Honorable Roger Nkodo DANG.

Répondant à une question qui lui a été posée sur les moyens du Burkina dans la lutte contre le terrorisme, le Président du Faso a mis en avant, la mutualisation des moyens et des renseignements dans la mesure où les pays victimes sont engagés dans une guerre asymétrique. « C’est un combat que nous menons pied à pied et qui va prendre beaucoup de temps. Pour le moment, les résultats sont probants », a-t-il fait noter. Le Président Roch Marc Christian KABORE a reconnu aussi la nécessité des actions communes dans cette lutte. Les dernières opérations de la Force Barkhane à la frontière entre le Burkina et le Mali trouvent leur explication dans ce sens et « des opérations similaires seront menées avec le Niger », ajoute-t-il.
Au-delà de la guerre engagée contre le terrorisme, le chef de l’Etat pense qu’il faut « organiser des actions de développement dans les zones concernées pour permettre aux populations de vivre dans des bonnes conditions ».
Pour ce qui est de la ratification du protocole d’accord, il faut poursuivre le travail, de l’avis du Président du Faso qui ajoute que « c’est un travail de responsabilité que les pays doivent assumer et le Burkina fera toujours le plaidoyer dans ce sens ».
Concernant l’intégration et la levée des barrières douanières, le Président du Faso reconnaît que c’est un processus à plusieurs étapes car il faut voir comment faire les compensations pour permettre aux Etats qui vont perdre dans ces échanges, de pouvoir continuer à assurer leur mission en tant qu’Etat. Les organisations régionales africaines ont un rôle à jouer dans cette intégration. Les sillons sont tracés et aux dirigeants aujourd’hui de continuer et terminer cette œuvre. « Les pères fondateurs nous ont tracé la voie. A nous de savoir trouver les étapes pour que l’Afrique soit un continent uni qui compte dans le monde et qui puisse assurer le bien-être de ses populations », a fait comprendre le chef de l’Etat.



La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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