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Rencontre gouvernement/secteur privé : Des mesures pour relancer l’économie
Publié le mardi 9 mai 2017  |  Sidwaya
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© Primature par D.R
Création de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina : le Premier ministre rencontre les parties prenantes au projet
Le Premier ministre, Paul Kaba Thièba, a eu une rencontre de concertation avec les parties prenantes au projet de création de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF), le vendredi 21 avril 2017 à Ouagadougou




La 15e édition de la rencontre gouvernement/secteur privé s’est ouverte dans la matinée du lundi 8 mai 2017 à Bobo-Dioulasso. A l’occasion, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a annoncé une batterie de mesures pour relancer les activités économiques affectées depuis l’insurrection populaire de 2014 et le coup d’Etat manqué de 2015.

Après le rendez-vous manqué de l’année 2016, la traditionnelle rencontre annuelle gouvernement/secteur privé s’est ouverte dans la matinée du lundi 8 mai 2017 à Bobo-Dioulasso. 15e du genre, cette rencontre s’est tenue sous le thème «Quelles mesures pour une contribution efficace du secteur privé à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ?». Une occasion pour examiner la problématique du rôle du secteur privé dans la mise en œuvre du PNDES. A l’ouverture des échanges, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a remercié le milieu des affaires pour sa « forte mobilisation ». Et d’ajouter que cette édition a pour but, de lever les entraves à l’émergence d’un secteur privé dynamique, créateur d’emplois et de richesses au Burkina Faso. La rencontre gouvernement/secteur privé poursuit plusieurs objectifs. « Il s’agit d’institutionnaliser un cadre permanent de réflexion et de survie, dont le but essentiel est d’instaurer un climat fécond de partenariat et de dialogue autour des questions majeures de développement du secteur privé des entreprises », a-t-il laissé entendre. Le chef du gouvernement a, par ailleurs, souligné que cette rencontre a pour objectif de réfléchir et d’échanger sur la contribution du secteur privé sur la mise en œuvre réussie du PNDES. Instituée depuis 2001, cette rencontre annuelle, selon Paul Kaba Thiéba, permet aux deux parties de discuter et de s’accorder sur des mesures pertinentes en vue d’améliorer l’environnement des affaires, et d’encourager l’investissement privé au Burkina Faso.


Le secteur privé, moteur de la croissance


« Le PNDES est la traduction de la volonté du gouvernement de faire du secteur privé, le moteur de la croissance économique dans une perspective fondée sur le principe de la complémentarité entre l’Etat et le secteur privé », a-t-il souligné.
A l’en croire, c’est dans ce contexte que le PNDES préconise des investissements publics structurants, sans précédent dans les secteurs de soutien, en vue d’accroître la productivité du secteur privé, et d’assurer le gain de compétitivité à l’économie nationale. Pour relancer les activités économiques affectées depuis l’insurrection populaire de 2014 et le coup d’Etat manqué de 2015, des mesures sont envisagées, a annoncé le Premier ministre. « Il est envisagé, entre autres, la solution de l’indemnisation financière directe, les actions d’allégement fiscales, la restructuration des entreprises sinistrées et en difficultés, ainsi que des actions d’ordre général en faveur du secteur privé », a-t-il indiqué. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo a, pour sa part, salué la pertinence et l’actualité du thème, à un « moment où les signaux d’une reprise économique suscitent tant d’espoirs au sein de la communauté des affaires ». Le Burkina Faso a fait l’option, à travers le PNDES, de transformer structurellement son économie pour le bien-être des populations. Pour atteindre ce développement inclusif, de son avis, il est nécessaire que les acteurs s’engagent sur la voie des « réformes audacieuses » et dans la réalisation d’investissements structurants, capables d’assainir durablement l’environnement des affaires, et d’accroître le capital productif national. « La prise des mesures urgentes s’avère nécessaire d’une part, pour préserver nos acquis et d’autre part, pour créer les conditions idoines d’une reprise économique de l’investissement privé », a conclu Mahamadi Savadogo.


Boudayinga J-M THIENON
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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