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« Au Burkina Faso, la réconciliation nationale passera par un changement de logiciel politique »
Publié le mardi 9 mai 2017  |  LeMonde.fr
L`ex-président
© aOuaga.com par DR
L`ex-président burkinabé Blaise Compaoré




Impossible d’avancer sans bâtir un Etat de droit, rappelle notre chroniqueur, et sans que l’avenir des Burkinabés soit au cœur des préoccupations des élus.

Par Hamidou Anne (chroniqueur Le Monde Afrique)

L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, le 10 octobre 2016.
Le procès pour « homicide volontaire » et « coups et blessures » volontaires de Blaise Compaoré et de ses anciens ministres s’est ouvert, le 27 avril, au Burkina Faso – et renvoyé au 4 mai puis au 8 mai. L’aboutissement de cette procédure judiciaire est une excellente nouvelle, même si l’ancien autocrate, de son exil ivoirien, n’a pas le courage de se présenter devant la justice de son pays. Ce premier procès est un pas important franchi dans l’édification d’un Etat de droit au Faso, ce qui rompt avec trois décennies d’une justice au pas, à la solde d’un homme et de ses ouailles.

Blaise Compaoré ne purgera aucune peine même s’il venait à être condamné eu égard à « l’immunité fraternelle » dans laquelle le drape son ami Alassane Ouattara. Mais, déjà, qu’un ancien président soit jugé par la justice de son pays est une avancée pour l’Afrique où, jusqu’à présent, la réédition des comptes des gouvernants est un désir illusoire. Il est en effet impossible de construire un pays sans poser les jalons d’un Etat de droit et d’un fonctionnement normal de la justice. Que Blaise Compaoré, Luc-Adolphe Tiao, son dernier premier ministre, et tous ces anciens maîtres du pays soient devant un tribunal est un symbole extrêmement important dans le cadre de la réconciliation nationale.
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