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Art et Culture

Jazz à Ouaga: une 25e édition pour «s’égayer, s’amuser et se cultiver» selon Abdoulaye Diallo
Publié le samedi 6 mai 2017  |  FasoZine
Jazz
© Autre presse par DR
Jazz à Ouaga: une 25e édition pour «s’égayer, s’amuser et se cultiver» selon Abdoulaye Diallo




Depuis le vendredi 28 avril dernier, Ouagadougou vibre au rythme du jazz. Cela à l’occasion du festival Jazz à Ouaga, la 25e du genre. Cette célébration de ce jubilé d’argent, connait la participation de grands noms d’acteurs de ce genre musical. Des Etats-Unis, au Burkina Faso, en passant par la France, le Royaume Uni, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Ouganda ou encore le Sénégal, ce sont de véritables ambassadeurs qui défendront les valeurs « jazziques » jusqu’au 6 mai prochain.

A mi-parcours, on peut d’ores et déjà retenir que la 25e édition du festival Jazz à Ouaga tient ses promesses, foi du président du comité d’organisation Abdoulaye Diallo. Tous les artistes annoncés sont déjà présent, en dehors de l’ivoirien Paco Séry qui sera là lors du concert de clôture. Jusque-là, le programme préétabli a pu être respecté. Même si le rendez-vous du 2 mai du côté de la place de la révolution, rebaptisée pour la circonstance village du festival, n’a pu se tenir pour raison de pluie. Néanmoins, « cela n’entache en rien le déroulement de notre festival. Puisque les groupes prévus pour jouer ce jour, seront reprogrammés pour les prochaines scènes avant la fin du festival », rassure M. Diallo.

Depuis l’ouverture de cette 25e édition, le moins que l’on puisse c’est la forte présence du public qui s’est approprié ce festival. C’est en substance ce qui ressort des propos d’Abdoulaye Diallo, qui affirme que « l’engouement du public nous dépasse. On a un public magnifique qui ne désemplit pas au fil du temps. Il nous arrive même d’être confronté au problème de place par exemple. »

Par ailleurs, au-delà de son aspect festif, le festival Jazz à Ouaga, se veut être une tribune d’expression. Le message à véhiculer ici, c’est celui relatif à la valorisation du patrimoine culturel. « Il s’agit de communiquer sur la nécessité de vivre cette passion, de faire connaître cette musique qu’est le jazz. Et surtout faire comprendre aux uns et autres comment cette musique de base peut être importante pour l’ensemble des artistes», laisse entendre le président du comité d’organisation de Jazz à Ouaga.

Aux dires de celui, 25 ans dans la vie d’un festival, c’est énorme et c’est de toute évidence qu’il convient de marquer le coup. C’est la raison pour laquelle le comité d’organisation du festival Jazz à Ouaga a bien voulu marquer d’une pierre blanche cette fête de ce genre musical, avec la participation de la crème mondiale en matière de jazz. Le souhait manifesté « est de s’égayer, de s’amuser et surtout de se cultiver. »

Du fait de la pérennité dudit festival, l’on peut évoquer la présence sur la scène musicale burkinabè du jazz. N’empêche que des regrets peuvent être formulés, en raison « de la non présence d’un grand groupe de jazz sur le plan national. Toutefois poursuit Abdoulaye Diallo, nous avons des artistes assez originaux qui trouvent leur voie tout en s’inspirant du jazz et qui arrive à vivre leur carrière. »

Considérant que le jazz est là musique de base, le comité d’organisation a bien voulu faire un clin d’œil à la musique traditionnelle à l’occasion de ce jubilé d’argent. Ainsi, en plus du programme habituel à l’instar des éditions précédentes, se tiendra la soirée racine avec en tête d’affiche Zugna zagembda, dans la soirée de ce 3 mai au village du festival. Quant à la soirée de clôture elle interviendra ce samedi 6 mai 2017. C’est donc dire que les curieux et surtout les amoureux du jazz, ont encore du temps pour prendre d’assaut les lieux de représentation que sont l’Institut Français, le Cenasa et le village du festival pour vivre ce voyage proposé par la rythmique du jazz.
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