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© Autre presse par DR
Le porte parole du Gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU |
Ouagadougou - Le ministre burkinabè en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, estime que pour une contribution efficiente des médias, ceux-ci doivent agir librement, a-t-il souligné dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée, ce jour 3 mai.
Dans son message parvenu à l’AIB, le ministre Dandjinou a rappelé le thème proposé par la communauté des Nations Unies pour la présente édition de la journée mondiale de la liberté de la presse qui est: «Des esprits critiques pour des temps critiques: le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives».
Il a aussi relevé qu’au niveau national, le thème retenu pour la célébration cette année est : «Défis sécuritaires au Burkina Faso : rôle et responsabilité des médias !».
Pour Rémis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les attentes vis-à-vis des médias, dans la lutte contre l’insécurité, sont très fortes.
Et de faire remarquer que «pour que leur contribution soit efficiente, ils (les médias) doivent pouvoir agir librement, de manière indépendante, sans toutefois perdre de vue leur responsabilité sociale».
De l’avis du ministre, cela implique que les médias agissent «à l’abri de toute intimidation et qu’ils évitent de servir de relais pour l’expression de sentiments extrémistes ou d’opinions susceptibles de troubler la paix sociale».
M. Dandjinou a salué le choix du thème et le travail des médias qui, «malgré des contraintes diverses, contribuent à la sensibilisation de l’opinion nationale sur les comportements citoyens à adopter en cette période délicate».
Selon lui, le thème s’inscrit en droite ligne des initiatives concertées engagées ici et là pour promouvoir un traitement adéquat de l’information sécuritaire.
Depuis 1993, la Communauté internationale célèbre chaque 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse.
A cette occasion, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) classe les pays selon que cette liberté d’expression est réelle, factice ou carrément absente.
Au Burkina Faso, la célébration de cette journée est marquée à Ouagadougou par diverses activités dont un match de football, un atelier de formation au profit des journalistes et un panel animé par des professionnels de médias.
Agence d’information du Burkina
ak/ata/
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