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Mauvaise gestion du pouvoir d’Etat : l’opposition interpelle le régime à travers une plateforme de 200 points
Publié le dimanche 30 avril 2017  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : premier meeting post-transition de l`opposition
Samedi 29 avril 2017. Ouagadougou. L`opposition affiliée au chef de file a organisé son premier meeting post-transition pour dénoncer la gestion du pouvoir d`Etat par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)




L"opposition regroupée autour de l’institution chef de file a irganisé un meeting dans l’après-midi du 29 avril 2017 à la Maison du peupke de Ouagadougou. Au cours de cette première activité depuis la fin de la Transition politique au Burkina, les 32 partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont publié une plateforme contenant 200 points d’interpellation du régime actuel sur sa gestion du pouvoir d’Etat.
Les points ont été regroupés dans 5 grands domaines de la gouvernance. Il s’agit de la gouvernance politique et juridique, de celle administrative et locale, de la gouvernance économique et du développement, de la gouvernance sociale et enfin, de la gouvernance diplomatique et l’intégration régionale.
A l’intérieur de ces grands domaines, l’opposition interpelle soit le chef del’Etat, soit le gouvernement sur des sous-points. A titre d’exemple, dans le domaine de la gouvernance politique et juridique, et au sujet de la Constitution, l’oppisiton invite le président du Faso à "engager une concertation avec les partis politiques et toutes les parties prenantes sur la question du moment le plus opportun pour opérer ce passage à la Ve république et que de ces consultations se dégage un calendrier consensuel". Ou encore à "clarifier une fois pour toutes sa position personnelle sur les questions controversées de l’indépendance de la justice et de l’équilibre des pouvoirs". Des responsables de partis, des députés se sont succédé à la tribune pour lire le contenu de la plateforme sous les applaudissements, des cris d’approbation des militants des différents partis qui ont pris d’assaut la cour et l’intérieur de la Maison du peuple. Une plateforme dont les géniteurs ont pris soin de préciser qu’elle n’a pas la prétention de recenser tous les problèmes des Burkinabè depuis l’arrivée au pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Celle-ci a pour vocation ’"d’offrir des marqueurs qui serviront désormais à l’interpellation du gouvernement par l’opposition" comme mentionné dans la conclusion du document. Lequel document se veut vivant et sera appelé à être réactualiser chaque année "en y soustrayant les questions pour lesquelles l’opposition juge du gouvernement satisfaisante" et "en y ajoutant les nouveaux échecs constatés dans l’action gouvernementale"
Après la lecture de la plateforme, le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré,a prononcé un discours au vitriol contre le nouveau pouvoir dont les ténors, pour rappel, étaient à ses côtés il n’y a pas longtemps pour dénoncer notamment la modification de l’article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel. Zéphirin Diabré s’est indigné de la fébrilité et de l’agitation depuis l’annonce de l’organisation du meeting. "Ce n’est pas au MPP de dire à l’opposition comment elle doit travailler" a(-t-il prévenu sous un tonnerre d’applaudissements. Le CFOP a dépeint un tableau en noir depuis l’arrivée aux affaires du nouveau régime qui, à son avis, manque d’expériences, n’a pas de solutions aux problèmes des Burkinabè bien que ses principaux dignitaires soient dans les arcanes du pouvoir depuis des lustres.

Séni DABO


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Discours du chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, au meeting du 29 avril 2017
Publié le: 30/4/2017  |  aOuaga.com Radio

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