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Plus de 12,5 milliards de F CFA pour scolariser et former les jeunes
Publié le vendredi 28 avril 2017  |  Sidwaya
Economie
© Ministère par D.R
Economie et Développement : le Burkina Faso réalise un taux de croissance de 5,4% en 2016
La ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, entourée de ses proches collaborateurs, a tenu une conférence de presse, le 12 janvier 2017, pour dresser le bilan de son département pour l’exercice 2016




Le ministère en charge de l’économie et des finances et la coopération suisse au Burkina Faso ont parafé, le jeudi 27 avril 2017 à Ouagadougou, deux accords de financement en faveur des secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle.


La coopération suisse au Burkina Faso vient d’honorer une partie de ses engagements pris lors de la conférence de Paris pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). Pour preuve, son directeur général, Jean Bernard Dubois et Mme la ministre en charge de l’économie et des finances, Rosine Coulibaly, ont signé, le jeudi 27 avril 2017 à Ouagadougou, deux accords de financement d’un montant cumulé de 12, 6 milliards de F CFA, en présence du patronat burkinabè et des acteurs du système éducatif. Ce montant est destiné à la mise en œuvre du Programme d’appui à l’éducation de base (PAEB) et du Programme d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (PAFPA). Aux dires du directeur général de la coopération suisse au Burkina Faso, Jean Bernard Dubois, la mise en œuvre de ces accords devra, à terme, permettre de scolariser environ 50 000 enfants et adolescents et de former 20 000 jeunes pour l’insertion socioprofessionnelle. Les conventions de financement, a-t-il confié, traduisent l’engagement pris par la Suisse de soutenir le PNDES. C’est, aussi, a-t-il indiqué le prolongement de 43 ans de relations bilatérales entre son pays et le Burkina Faso. «La diversité et la vitalité du partenariat témoigne de la bonne santé des relations entre les deux nations », s’est-il réjoui. Ces relations d’amitié et de coopération entre les peuples burkinabè et suisse ont également été magnifiées par Mme la ministre en charge de l’économie et des finances, Rosine Coulibaly. Tout en saluant la qualité de la coopération entre la Suisse et le Burkina Faso, elle a, par ailleurs, exprimé la gratitude de toute la nation du Burkina Faso à la coopération suisse «pour son soutien au profit du système éducatif et de la formation professionnelle, véritables priorités nationales».


Utiliser les ressources à bon escient pour atteindre les objectifs


La reconnaissance aux autorités suisses est aussi la substance du discours du ministre en charge de l’éducation nationale, Jean Martin Coulibaly. Pour ce dernier, le geste de la coopération suisse témoigne de sa volonté d’accompagner le gouvernement burkinabè dans sa politique de développement du capital humain, inscrite à l’axe 2 du PNDES. En outre, la partie suisse semble se soucier de l’utilisation de ces ressources. Elle a dit exhorter les acteurs à en faire œuvre utile pour aider à sortir le système éducatif de l’ornière. En effet, le DG Dubois a dressé un bilan mitigé du système éducatif burkinabè, malgré les accords précédents ayant permis d’injecter d’«importantes» ressources dans ce secteur. « Cette situation pose la question de la capacité du système éducatif à transformer ces ressources en résultats ainsi que celle de la faible absorption des moyens financiers alloués par les partenaires», a-t-il indiqué. Jean Bernard Dubois a de ce fait, formulé quelques recommandations. «Nous pensons qu’une véritable décentralisation des ressources et une responsabilisation des collectivités territoriales pourraient permettre une meilleure utilisation de ce financement. De plus, nous attendons impatiemment un programme d’action opérationnel de la formation professionnelle», a-t-il souhaité. Bref, M. Dubois a exhorté les acteurs du système éducatif à utiliser judicieusement ces ressources afin d’atteindre les objectifs assignés. Le ministre Jean Martin Coulibaly a répondu que le financement obtenu sera utilisé à bon escient pour la mise en œuvre réussie des deux projets. Le directeur général de la coopération suisse, a par ailleurs saluer l’engagement du gouvernement burkinabè, à travers ces accords, à reverser une partie de la taxe patronale d’apprentissage au secteur privé pour soutenir le financement de la formation professionnelle. Il a annoncé que le Burkina Faso est attendu à la conférence annuelle de la coopération suisse au mois de juin pour parler formation professionnelle et entrepreneuriat.


Joanny SOW
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