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Procès de la répression de l’insurrection populaire : l’audience renvoyée au 4 mai prochain
Publié le vendredi 28 avril 2017  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Procès de la répression de l`insurrection populaire : l`audience renvoyée au 4 mai
Jeudi 27 avril 2017. Ouagadougou. La Haute cour de justice a renvoyé au 4 mai le procès des membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré poursuivis pour la répression de l`insurrection populaire de fin octobre 2014




Le procès des membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré s’est ouvert ce matin du 27 avril 2017 devant la Haute cour de justice (HCJ) à Ouagadougou. Mais il a aussitôt été renvoyé au 4 mai prochain à la demande, par courrier lu à l’audience, du bâtonnier de l’Ordre des avocats. Raison invoquée : la cérémonie de rentrée solennelle du barreau et une série d’activités y relatives prévue du 27 au 29 avril.
Avant le renvoi, le président de la Haute cour de justice, le député Mathieu Bebrigda Ouédraogo, a appelé un à un les accusés qui se sont présentés à la barre. C’est l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao qui a été appelé le premier suivi de l’ancien chef de l’Etat Blaise Compaoré jugé ici en sa qualité de ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants. Après avoir appelé son nom trois fois, le président de la Haute cour a fait constater son absence. D’autres anciens ministres du dernier gouvernement comme Salif Kaboré, Jérémi Tinga Ouédraogo, Marie Lucien Noêl Bembemba, etc. étaient également absents. Mais la plupart de l’équipe qui était au Conseil des ministres du 21 octobre 2014 au cours duquel a été pris le projet de loi portant modification de l’article 37 sur la limitation du mandat présidentiel, était face aux juges dont certains étaient en toge et les autres, les plus nombreux, portaient des écharpes de député. Djibrill Bassolet, ancien ministre des Affaires étrangères, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre du putsch avorté de septembre 2015, était aussi présent à l’audience.
Après l’appel des accusés qui ont été priés par la suite de rejoindre leurs places, c’était le tour de l’énumération des noms des témoins. Parmi eux, Gilbert Diendéré incarcéré à la MACA dans le cadre du putsch avorté.Il yétait physiquement présent à l’audience. Il y avait aussi le Général Honoré Nabéré, ancien chef d’état-major général des armées, ou encore Hervé Ouattara, ancien député du Conseil national de la transition (CNT).
C’est après les différents appels nominaux que le président de la HCJ a lu la lettre de demande de renvoi de l’audience du bâtonnier Mamadou Savadogo. Il a accédé à la demande et proposé, dans un premier temps, la date du 3 mai 2017. Mais Me Mathieu Baterlé Somé,un des avocats, a sollicité un renvoi sous quinzaine (un maximum de 15 jours) pour permettre une bonne organisation de la défense des clients. Il a proposé la date du 11 mai qui n’a pas été acceptée notamment par le procureur général près la HCJ. Après concertation avec les autres membres, le président Mathieu Ouédraogo a fixé la date du renvoi au 4 mai.
A noter que pour le déroulement du procès, la zone du palais de justice sis au centre ville sur l’Avenue Kwamé N’Krumah a été bouclée. Pour accéder à la salle d’audience du tribunal de grande instance, le public et aussi les nombreux journalistes avec leurs badges délivrés par la HCJ doivent faire le rang depuis le grand dehors, se faire fouiller une première fois à l’entrée principale et passer sous un détecteur de métaux une deuxième fois devant la salle.

Séni DABO


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