Situation nationale : une organisation de la société civile souhaite le retour de l’ex-président Blaise Compaoré au Burkina

Article

Politique

Publié le dimanche 23 avril 2017 | AIB

© aOuaga.com par A.O
OSC : assemblée générale du CED
Samedi 22 avril 2017. Ouagadougou. Le Cadre d`expression démocratique (CED) a tenu une assemblée générale sur les grands sujets de l`actualité nationale. Photo : Pascal Zaïda, président du CED

Le coordonnateur national du Cadre d’expression démocratique(CED), Pascal Zaïda, a souhaité, ce samedi, le retour de tous les exilés politiques du Burkina Faso dont l’ex -président Blaise Compaoré pour la construction d’un Burkina uni et prospère.

«Le Cadre d’expression démocratique appelle à une politique gouvernementale tendant à favoriser et à encourager le retour sans condition de tous les exilés politiques dont en premier lieu, l’ex- président Blaise Compaoré», a déclaré M. Zaïda, lors de la clôture des travaux de l’assemblée générale dudit Cadre.

Pour Pascal Zaïda, chaque Burkinabè doit apporter sa pierre afin de contribuer au développement de la «mère patrie».

«Qu’il lui (Blaise Compaoré) soit donné la possibilité de rentrer dans son pays et sans être inquiété au regard de tout le sacrifice qu’il a consenti pour le développement de ce pays», a-t-il indiqué.

Selon le coordonnateur national du CED, cette journée de réflexion s’est focalisée sur l’ouverture du procès de l’insurrection populaire d’octobre 2014, la situation des détenus de la maison d’arrêt et de correction des Armées(MACA) et la réconciliation nationale tant prônée par les Burkinabè.

Le premier responsable du Cadre a, par ailleurs, souhaité que tous les détenus politiques (civils et généraux) soient libérés dans l’optique d’apporter leur touche à la construction d’un Burkina Faso uni et prospère.

Saisissant l’occasion, Pascal Zaïda , s’est dit indigné de la Justice sélective au pays des Hommes intègres et a recommandé que la justice soit dite par la Haute cour de justice qui devrait statuer sur le procès de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, prévu pour ce 27 avril prochain .

«De nos jours les populations sont tenaillées par les affres de la vie chère, les couches socio-professionnelles sont permanemment en lutte pour la satisfaction de leurs plateformes prédicatives et nous devons nous atteler à trouver une solution pour l’épanouissement des fils et filles du pays», a –t-il conclu.

Agence d’information du Burkina