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Cadres supérieurs de l’administration burkinabè: Bientôt une formation d’excellence à l’ENAM
Publié le vendredi 21 avril 2017  |  AIB
Conférence
© Autre presse par DR
Conférence publique á l`ENAM : pour une administration au service de tous




Ouagadougou - L’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) va très bientôt former des cadres supérieurs burkinabè à travers un diplôme d’excellence, a annoncé mardi, le ministre en charge de la fonction publique, Pengdwendé Clément Sawadogo, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

«Le Diplôme d’excellence en administration publique (DEAP) de l’ENAM va bénéficier de l’accompagnement de l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) du Québec au Canada», a déclaré le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Sawadogo.

Il a expliqué que le diplôme formera des gestionnaires, des analystes et des chercheurs en administration publique.

De façon spécifique, a poursuivi le ministre, il s’agira de former «des gestionnaires capables de diriger et gérer avec efficacité les organisations, les programmes et les ressources publiques, des analystes qui excellent dans les fonctions professionnelles d’analystes ou de conseillers, nantis de capacités d’analyse des grands principes, enjeux et méthodes de l’administration publique».

De l’avis du ministre en charge de la fonction publique, les chercheurs en administration publique qui sortiront de ce pôle d’excellence seront compétents en recherche scientifique et auront «des compétence pour produire une réflexion théorique afin de contribuer au renouvellement des pratiques et des services offerts par l’administration publique».

Il ressort que les cours du DEAP de l’ENAM seront dispensés essentiellement sous trois modes à savoir : le mode présentiel, le mode en ligne et le mode en visioconférence.

La formation durera entre 24 et 30 mois. «Les cours se dérouleront pendant les heures d’ouverture de services, du lundi au samedi. Ils seront organisés en sessions», a précisé le ministre Sawadogo.

Le premier responsable en charge de la fonction publique burkinabè a confié que le programme est destiné prioritairement aux fonctionnaires de catégorie A1 de l’administration publique et répondant aux critères fixées par l’ENAM et l’ENAP.

«Accessoirement, un quota sera accordé aux cadres des secteurs parapublic et privé répondant aux critères fixés», a-t-il noté, avant faire remarquer que le processus de recrutement comprendra une présélection des candidats par concours, un entretien avec un jury, puis une sélection définitive par l’ENAP.

Monsieur Sawadogo a affirmé que «moyennant l’aval définitif du gouvernement, la rentrée académique de la première promotion sera fixée à octobre 2017».

Mais quel sera le coût de la formation ? A cette question d’un journaliste, le Directeur général (DG) de l’ENAM, Justin Cyprien Ilboudo a répondu que pour pouvoir démarrer le programme, l’estimation financière qui est faite est de 350 millions de FCFA.

Il a indiqué que le coût de formation par étudiant est évalué à 5 millions de FCFA.

Selon M. Ilboudo, le programme vient de démarrer dans quelques pays africains et coûterait entre 8 et 12 millions de FCFA par étudiants pour les deux années de formation.

«Au niveau du Burkina Faso, nous avons l’implication directe de notre ministère. Ce qui pourrait avoir un gain favorable pour les étudiants», a relevé le DG de l’ENAM.

Il a laissé entendre que le coût de formation pourrait être subventionné par l’Etat.

A la question de savoir l’implication de la formation sur la carrière de l’agent, le ministre de la fonction publique déclaré qu’il faudrait se référer au gouvernement.

Le chargé de projet de l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) de Québec, Mathieu Carrier a assisté à la conférence de presse


ak/ata
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