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Meeting de l’opposition : Zéphirin Diabré donne les justifications
Publié le vendredi 21 avril 2017  |  Sidwaya
Meeting
© aOuaga.com par Séni Dabo
Meeting de l`opposition : conférence de presse du chef de file
Jeudi 20 avril 2017. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse sur le meeting que cette partie de la classe politique compte organiser le 29 avril prochain




Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse, le jeudi 20 avril 2017, à Ouagadougou sur le meeting de protestation qu’il organise la semaine prochaine.


Le 29 avril 2017, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) convie ses militants et sympathisants à un meeting de protestation à la Maison du peuple de Ouagadougou. Au cours d’une conférence de presse animée, le jeudi 20 avril 2017, le président du CFOP, Zéphirin Diabré, a édifié les journalistes sur les raisons qui sous-tendent la tenue de la manifestation. Il va s’agir au cours de ce rendez-vous, selon le premier responsable de l’Opposition politique, de faire « une analyse de la situation nationale et d’évoquer les perspectives de son combat démocratique ». Pour Zéphirin Diabré, le meeting recèle trois particularités. « C’est la première fois, depuis la fin de la Transition, que l’Opposition politique dans son ensemble, organise un rassemblement public. Jusque-là, nous nous sommes contentés de conférences de presse, de déclarations écrites ou orales, ou de la publication de mémorandums. C’est donc une nouvelle étape dans le combat que mène l’Opposition politique pour un meilleur devenir des populations burkinabè », a-t-il déclaré. A l’entendre, l’attente est « forte » au sein de l’opinion d’autant plus qu’elle est assaillie par les « maux de la vie quotidienne ». Et il est « légitime », de l’avis de M. Diabré, que le CFOP « hausse la voix pour faire entendre les revendications des Burkinabè ». La deuxième particularité du meeting du 29 avril, a soutenu Zéphirin Diabré, est qu’il survient dans un contexte « épouvantable pour les Burkinabè ». « Face à tous les maux que vivent les Burkinabè et qui font craindre des lendemains de chaos, l’Opposition a rédigé deux mémorandums. Les analyses pertinentes contenues dans ces documents ont été balayées du revers de la main par les tenants du pouvoir, qui n’ont trouvé mieux que de nous traiter de fils indignes du Burkina et de putschistes », a argué le conférencier. A cela s’ajoutent, selon le CFOP, d’autres maux comme « la corruption, les marchés de gré à gré et la politisation de l’administration ».


Une plate-forme de combat


S’agissant de la troisième particularité, Zéphirin Diabré a indiqué que l’Opposition va publier une plate-forme minimale autour de laquelle elle entend organiser son combat. « Notre opposition est plurielle. Elle compte aujourd’hui plus d’une trentaine de partis d’obédiences idéologiques diverses et de parcours politiques variés. Elle est en construction. Même si nous ne pouvons pas être d’accord sur tout à ce stade (…), nous avons réussi à dégager des positions minimales communes sur les grandes questions qui touchent à la vie de la nation », a étayé le président du CFOP. Qu’est-ce qui justifie le choix de la Maison du peuple pour tenir votre meeting ? « La Maison du peuple a une valeur symbolique. Pour une rentrée, il fallait marquer cela de façon symbolique. En plus, quand un espace est clos, il est plus facile d’assurer la sécurité », a répondu Zéphirin Diabré. Quel type de réconciliation l’opposition souhaite ? «Nous sommes en train d’harmoniser au sein de l’opposition politique notre compréhension sur le processus de réconciliation nationale. Nous avons tous le souci qu’elle ait lieu. Mais d’ores et déjà, nous optons le triptyque Vérité-Justice-Réconciliation », a-t-il répliqué. Que pensez-vous du discours sur la situation de la Nation du Premier ministre ? « Nous sommes des adversaires politiques et non des ennemis. Personne ne veut le malheur du Burkina Faso. Nous constatons qu’il y a une déconnexion entre le discours du Premier ministre et la réalité. Nous pensons qu’il doit apprendre à écouter davantage », a conclu M. Diabré.


Karim BADOLO
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