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Fonds minier pour le développement local
Publié le vendredi 14 avril 2017  |  Sidwaya
Installation
© Sidwaya par DR
Installation des membres du Cadre de concertation du secteur des mines et carrières (CCRS-MC) de la région de la Boucle du Mouhoun par Le conseiller technique du ministre des Mines et des Carrières, Mabourlaye Nombré




Les acteurs du secteur minier passent en revue, les 13 et 14 avril 2017, à Ouagadougou, les arrêtés d’opérationnalisation du Fonds minier de développement local, inscrit dans le nouveau code minier.

Sur invitation du ministère des Mines et des Carrières, sociétés minières, organisations de la société civile et élus locaux se planchent sur les arrêtés de mise en œuvre des textes d’application du Fonds minier de développement local, contenu dans le code minier de 2016. Réunis en atelier national à Ouagadougou, les 13 et 14 avril 2017, ils accordent leur violon sur les nouvelles dispositions introduites, en plus de sept décrets adoptés en décembre 2016. Il s’agit de la création des comités de suivi interministériel et communal. Selon le secrétaire général du département en charge des mines, Mabourlaye Nombré, le premier comité, crée au niveau central a pour but de suivre la collection, la réallocation et l’utilisation des ressources du Fonds minier. Il regroupe les différents ministères concernés par l’exploitation minière au Burkina Faso. Quant au second, mis en place dans les communes minières, le comité communal est chargé du suivi de la gestion du fonds au niveau local. Ce dernier sera composé de l’administration représentant l’Etat, de la société civile, de l’entreprise minière elle-même, et les élus locaux. M. Nombré fonde de grands espoirs sur le Fonds minier de développement local. « Il ne suffit pas d’avoir des mines pour obtenir le développement. Les mines ne font que vous donnez des ressources ; il vous appartient de faire une bonne réallocation de ces ressources. (…) Ce fonds, à commencer par les zones minières, vise à faire en sorte que le secteur minier contribue au développement durable de notre pays », a-t-il soutenu. D’où la nécessité de mettre en place ces comités de façon consensuelle, pour éviter les éventuels blocages. « Quand on élabore des textes, il faut que tous les acteurs de son exécution se les approprient », a-t-il indiqué. Le représentant de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), le député-maire de Dori, Aziz Diallo, épouse la démarche du ministère des Mines et des Carrières. A l’en croire, c’est une « très bonne idée » de réunir toutes les parties prenantes, pour « mieux comprendre » les différents arrêtés relatifs au fonctionnement du Fonds minier. « Il est très important d’associer les collectivités territoriales afin qu’elles s’approprient les textes avant leur adoption, parce qu’à la base, ce sont les premiers concernés. Nous pouvons donner notre point de vue et nous assurer que tout ce qui sera décidé est en conformité avec les aspirations des populations », a laissé entendre le maire. Jonas Hien, de l’ONG ORCADE, entend se rassurer de la cohérence et de la conformité des différentes dispositions des arrêtés, aux décrets d’application et à l’esprit du nouveau code minier.
Après cette étape, les arrêtés seront soumis aux ministres en charge des mines, de l’économie, de l’administration territoriale et de l’environnement pour adoption et signatures.


Djakaridia SIRIBIE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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