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Le Burkina Faso à l’épreuve du terrorisme
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Le Monde
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© Ministère par D.R
Ministre de la Sécurité dans la région du Nord : encourager les forces de défense et de securité
Le ministre en charge de la sécurité a entrepris le 8 avril 2017, une tournée dans le nord du pays. Simon Compaoré et sa délégation étaient à Yako, Gourcy, Ouahigouya, Yensé, Banh, Titao et Solé ou ils se sont entretenus avec les forces de défense et de sécurité




Depuis les attentats de Ouagadougou, début 2016, les Burkinabés ne reconnaissent plus leur pays. En six épisodes, « Le Monde Afrique » prend le pouls du Nord, soumis à la menace djihadiste.

Au cimetière de Ouagadougou, le 20 décembre 2016, des militaires rendent hommage aux douze soldats tués lors d’une attaque djihadiste à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, quatre jours plus tôt.
Il y a encore deux ans, le terrorisme leur était étranger. Les Burkinabés regardaient avec tristesse leurs frères maliens et nigériens compter leurs morts, mais ils se pensaient épargnés. Le 15 janvier 2016, les attentats de Ouagadougou les laissèrent sans voix, abasourdis, profondément choqués. Eux qui voyaient le terrorisme de loin, comme un phénomène réservé aux autres, comprirent qu’il avait désormais franchi leurs frontières.

Il y a eu le temps du déni, puis celui de l’acceptation. Face à la multiplication des attaques de postes de sécurité dans le nord du pays, courant 2016, les Burkinabés ont dû se rendre à l’évidence. Il allait désormais falloir composer avec la menace terroriste.

Mais à l’époque, les « hommes intègres » n’ont pas encore totalement ouvert les yeux. Pour eux, il est impossible que certains de leurs compatriotes aient participé, de près ou de loin, à ces entreprises funestes ayant tué 70 personnes depuis 2015, selon le ministère de la sécurité. Depuis toujours, le Burkina Faso est salué pour son pacifisme et pour la cohabitation parfaite entre les différentes confessions. Du jamais-vu en Afrique de l’Ouest. Et les Burkinabés tiennent à cette réputation.

Entre peur et espoir

Las, après le temps de l’acceptation est venu celui de la peur. Fin 2016, le peuple assiste, impuissant, à la création du premier groupe terroriste burkinabé de l’Histoire : Ansaroul Islam. Dans le nord-ouest du pays, le groupe d’Ibrahim Malam Dicko sème la terreur. Il tente d’imposer sa loi, allant jusqu’à entrer dans les écoles pour menacer les enseignants. La psychose s’installe.
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