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Prix de loyers d’espaces et d’immeubles de la commune de Ouaga : le groupe municipal UPC s’insurge contre des projets d’augmentation
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  Partis Politiques
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Campagne des municipales 2016 : l`UPC/Ouaga fait le bilan de la première semaine
Samedi 14 mai 2016. Ouagadougou. Les candidats de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) de Ouagadougou ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de la première semaine de la campagne électorale des municipales du 22 mai. Photo : Nathanaël Ouédraogo, candidat UPC à la mairie centrale de Ouaga




Le groupe municipal UPC de Ouagadougou a pris connaissance d’une série de délibérations proposées par monsieur le maire de la commune de Ouagadougou relatives notamment à des révisions de prix de loyers d’espaces et d’immeubles appartenant à la commune.
Ces propositions doivent être examinées et adoptées en commission le vendredi 7 avril 2017. Mais, étant donné que ces nouvelles tarifications, si elles sont entérinées puis votées en plénière, vont contraindre de nombreux commerçants ouagavillois à fermer boutiques, le groupe municipal UPC se fait un devoir d’attirer l’attention de l’opinion publique : ces mesures vont contribuer à rendre la vie plus chère.
A titre d’exemples, dans la délibération numéro 1, les tarifs de location des boutiques numéro 1 à 13 sur l’avenue Charles de Gaulle passeront de 3.500 à 50.000 francs CFA par mois, soit une augmentation de plus de 1428 pour cent.
Dans la deuxième délibération, le loyer des boutiques 1 à 26 du marché de Zogona passera de 2000 à 12 .500 francs CFA par mois, soit 625 pour cent de taux d’augmentation.
Un coup d’œil sur la troisième délibération permet de voir qu’au titre des jardins communaux, le loyer du petit jardin de l’aéroport passera de 50.000 à 300.000 francs CFA par mois. Quant au jardin Ouaga Loudun, sa location passera de 400.000 à 1 million de francs. Le plus étonnant, c’est le coût de location du Jardin de la mairie de Bogodogo (secteur 30) qui connaîtra un taux d’augmentation de 2000 pourcent. Au lieu des 25.000 francs en vigueur, la délibération propose 500.000 francs par mois.
Même le petit déjeuner de nos enfants qui fréquentent certains lycées publics est menacé par ces délibérations. En guise d’illustration, la délibération numéro 5 propose que la cafétéria du Lycée Philippe Zinda KABORE passe de 100.000 à 300.000 francs par mois. La cafétéria du Lycée Marien N’ GOUABI ne se louera plus à 15.000 mais à 50.000 francs par mois.
La sixième délibération a trait aux loyers de la cité communale de Tampouy. Le loyer de certaines villas de ladite cité va tripler. De 25.000, il sera désormais à 75.000 francs par mois.
La location des salles de fêtes des mairies d’arrondissement (notamment pour les mariages) passe de 15.000 à 50.000 francs CFA. Cette mesure découragera à coup sûr certains candidats au mariage. Normalement, la salle de célébration ne doit pas être soumise à location étant donné que les mariés payent déjà des timbres. On pourrait comprendre que l’occupation de la salle des fêtes de la mairie centrale soit payante, vu que c’est un lieu de luxe. Mais là encore, la location passera du simple (100.000 francs) au double.
Le volet qui intéresse les artistes et promoteurs culturels n’est pas en reste. La onzième délibération fait passer la location journalière de la Maison du peuple de 100.000 à 250.000 francs par jour.
La douzième délibération qui concerne la cour de la Maison du peuple est aussi inquiétante. Alors que la mairie avait refusé l’augmentation des tarifs de parking, elle fera passer la location du parking de la Maison du peuple de 25.000 à 50.000 francs par mois. Les boutiques de vente de téléphones portables, elles, se loueront à 50.000 au lieu de 10.000 francs.
Toujours dans l’enceinte de la Maison du peuple, le bar VIP se louera à 300.000 au lieu de 250.000 francs tandis que le bar-restaurant Zama Chapelle passera de 250.000 à 750.000 francs par mois. Nous nous demandons quels sont les critères qui ont prévalu à la différence de traitement entre ces deux lieux de détente qui sont pourtant dans la même situation économique.
Dans la treizième délibération, la location du terrain de la Maison de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre GUIGANE (notamment pour les compétions interscolaires) passera de 20.000 à 100.000 francs par jour.
L’accès au parc zoologique Bangr-Wéogo coûtera désormais aux enfants 500 au lieu de 100 francs et aux adultes 1000 au lieu de 300 francs. La constitution d’herbier par un élève (20 feuilles d’arbres différents) coûtera 5000 francs alors qu’elle était gratuite. Sans oublier que l’élève devra débourser encore 5000 francs pour être guidé.
Dans la dix-huitième délibération, les soins au Centre bucco-dentaire connaîtront une augmentation moyenne de plus de 50 pour cent. La consultation pour les élèves, les enfants et les retraités sera désormais payante (1000 francs). Les frais d’extraction simple d’une dent passeront de 2.400 à 4.000 francs et l’extraction chirurgicale de 14.000 à 22.000 francs. Sur ce dernier point, le patient devra débourser désormais 3000 au lieu de 1600 francs pour la radiographie.
Enfin, à la dix-neuvième délibération, la location des boutiques du marché de cycles (Théâtre populaire) coûtera le double des frais actuels. La location de la Vitrine du bronze, quant à elle, connaîtra une augmentation de cent pour cent.
Ces délibérations ont été proposées par le maire sans tenir compte des observations des autres membres de la commission ad ’hoc chargée de l’étude des prix. Au regard de la morosité économique actuelle, le groupe municipal UPC ne peut cautionner que l’on vienne en rajouter au calvaire des commerçants. Le groupe est aussi inquiet des répercussions négatives que ces mesures, si elles sont adoptées, auront sur la vie quotidienne des Ouagavillois.
Lors de l’examen en commission qui aura lieu le vendredi 7 avril 2017, les conseillers de l’UPC rejetteront ces propositions et défendront les intérêts des Ouagavillois et des commerçants. Si, malgré tout, le texte passe en plénière, le groupe UPC votera contre et engagera d’autres actions prévues par la loi.

Ouagadougou, le 6 avril 2017

Le président du groupe municipal UPC
Jean-Léonard BOUDA

N.B : le surtitre et le titre sont du site
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