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Union des travailleurs burkinabè à Paris : des conférences pour célébrer les 35 ans
Publié le mardi 4 avril 2017  |  Ambassade
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© Ambassade par D.R
Union des travailleurs burkinabè à Paris : des conférences pour célébrer les 35 ans
L’Association des travailleurs burkinabè à Paris (ATBP) a célébré le week-end des 1er et 2 avril 2017, au siège de l’ambassade du Burkina Faso à Paris, ses 35 ans d’existence




Paris, 3 avril 2017 - L’Association des travailleurs burkinabè à Paris (ATBP) a célébré ce week-end, au siège de l’ambassade du Burkina Faso, ses 35 ans d’existence. Deux conférences ont été animées pour marquer l’évènement.
La première conférence avait pour thème « Évacuations sanitaires et mutuelles de santé en Afrique »
 et a été animée par les docteurs Sayavé Gnoumou, chirurgien, spécialiste en télémédecine, et 
 Philippe Traoré, médecin pédiatre. La deuxième conférence portait sur «
Les dispositifs d’accompagnement existants de l’État burkinabé pour des personnes souhaitant investir au Burkina Faso » animée par Mme Nathalie Sandwidi, chef du Service économique de l’ambassade. Les deux thèmes de la conférence sont illustratifs des grandes problématiques qui se posent à la communauté burkinabè en France.
L’évacuation sanitaire est un dispositif normal, en soins de santé, dès lors que les questions techniques et de prises en charge adéquates se posent au médecin traitant. Mais la complexité de la mise en œuvre de ce dispositif, ajoutée au facteur pauvreté en Afrique, en rend difficile la jouissance par les couches les plus défavorisées de la population. Quant aux mutuelles de santé, exemples à l’appui, on se rend compte que leur généralisation à l’ensemble de la population burkinabè nécessite encore la mise en place d’une batterie de mesures. En tout cas, des pays comme le Rwanda, en Afrique, ont pu réaliser un système qui prenne en charge près de 98% de la population.
Faisant le rappel des grands axes de la politique actuelle de développement du Burkina Faso, Nathalie Sandwidi a exposé à l’assistance, les opportunités qui peuvent être saisies par la diaspora, dont la contribution à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social sera salutaire. Investir au Burkina Faso requiert un dispositif d’encadrement tant législatif, règlementaire qu’institutionnel, qui a été expliqué à l’auditoire.
L’ABTP, un cadre de solidarité
Les 35ans de l’Association des Travailleurs Burkinabè à Paris ont été placés sous le parrainage de l’ambassadeur Alain Francis Gustave Ilboudo. Créée le 27 mars 1982, elle est la première association burkinabè non-estudiantine (loi 1901) de la diaspora burkinabè en France. « L’évènement qui a déclenché cette création a été le décès d’un Burkinabè qui, par faute de moyens pour le rapatriement du corps, a été enterré dans une fosse commune. Cela a été un choc au sein de la communauté », souligne son secrétaire général, Paul Tamini. Face à une telle situation, il a fallu s’unir et en portant l’ATBP sur les fonts baptismaux, ses géniteurs ont ouvert la brèche pour des structures similaires qui ont vu le jour un peu partout en France.
C’est ainsi que naitront à Marseille, l’Association des Travailleurs Burkinabé en Provence Alpes/Côtes d'Azur, à Bordeaux, l’Association des Travailleurs Burkinabè en Aquitaine (ATBA) devenue aujourd’hui LABA (Association des Burkinabè en Aquitaine), à Lyon l’Association des Burkinabè de Lyon (ABL), à Lille l’Association des Burkinabè du Nord (ABN), à Rennes l’Union des Burkinabè du Grand-Ouest de France (UBGOF), etc.
Pour ses membres, l’ATBP a souscrit depuis 1996 une assurance rapatriement du corps, en cas de décès, pour résoudre de façon durable la question des difficultés rencontrées dans le domaine. Investie auprès des autres associations, pour faire vivre la structure faîtière que constitue l’Union des Associations burkinabè de France créée en 2004, l’ATBP se positionne comme un véritable cadre de solidarité, intervenant aussi dans des secteurs comme l’éducation, la santé et le développement, au profit de la mère patrie.
Dans ce sens, ses membres ont été félicités par l’ambassadeur Ilboudo, qui, en plus d’inviter les jeunes à s’investir dans les associations, les a exhortés « à persévérer dans leurs efforts, afin de continuer à apporter leur pierre à la construction de notre cher Burkina Faso ».

R. A. BAMBARA
Ambassade du Burkina Faso à Paris
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