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Procès Ali Sanou et 21 autres: les débats de formes évacués, place au débat sur le fond
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  FasoZine
L`entrée
© Autre presse par DR
L`entrée de la direction de la justice militaire à Ouagadougou qui abrite le tribunal militaire




Le procès des militaires présumés impliqués dans le dossier de l’attaque en 2016 de la poudrière de Yimdi s’est ouvert ce mardi 28 mars 2017 devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Dans ce procès, le sergent-chef Ali Sanou et 21 autres sont poursuivis pour complot militaire, désertion à l’étranger en temps de paix, vol aggravé, détention illégale d’armes à feu ou de munition.

Parmi les 22 accusés, figure un civil du nom Sabkou Yago, qui est lui poursuivi de recel de malfaiteurs. L’un des militaires, Albert Gounabou, soldat de première classe, est en fuite et est accusé de complot militaire. Face à ce cas, le tribunal a décidé de le juger séparément. Par cet acte le tribunal jugera maintenant le sergent-chef Ali Sanou et les 20 autres militaires dont le civil.

Le procès débuté, les avocats de la défense ont soulevé deux exceptions de nullités de la procédure, l’une portant sur le manque d’ordre de poursuite contre certains accusés et l’autre portant sur les faits et une demande de sursis. Le tribunal après une suspension, a tout simplement rejeté la demande de sursis et les exceptions de nullités de la procédure. Cette étape passée, il a procédé à la lecture de l’arrêt de renvoi et celui de fin de mise en accusation d’Ali Sanou et autres. Après la présentation des témoins cités par les différentes parties, le tribunal a évacué l’aspect forme pour se pencher ensuite sur le fond du dossier à savoir la comparution des inculpés et du début des débats contradictoires.

Pour Me Fako Bruno Ouattara, l’avocat de Ali Sanou présenté comme le présumé cerveau de l’attaque de la poudrière, son client, s’il est reconnu coupable encoure une condamnation ferme à perpétuité. « Ali Sanou est un militaire extrêmement courageux certes mais il est le plus chargé dans le dossier car étant responsable. Nous allons plaider les faits, le droit par rapport à un contexte général qui était assez trouble. (…) Tous les contextes, les circonstances de ces éléments, il faudrait les analyser et prendre l’ambiance générale qui régnait en ce moment-là », a fait savoir, Me Ouattara.

En rappel, le dépôt d’armes de Yimdi, situé à la sortie ouest de Ouagadougou, avait été attaqué vendredi 22 janvier 2016, vers 4 heures du matin, par des anciens éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). L’attaque qui n’a pas fait de victimes avait permis aux assaillants de soustraire des armes et des munitions. Des ratissages dans un village voisin de Yimdi et au quartier Kourittenga de Ouagadougou avaient permis de mettre la main sur 11 personnes. Selon le procureur militaire, ils envisageaient d’attaquer ensuite la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) pour libérer les généraux Bassolé et Diendéré, tous inculpés dans l’affaire du coup d’Etat manqué de septembre 2015.
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