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Lotissements à Nioko 2 : « La SOCOGIB travaillera à l’apaisement des cœurs »
Publié le lundi 27 mars 2017  |  L`Observateur Paalga




Suite à l’article intitulé « Les 20 000 parcelles à problèmes de la SOCOGIB », la Société immobilière a réagi à travers son droit de réponse qui suit. Elle y nie les estimations de l’enquête parlementaire tout en affirmant qu’au-delà des villas-témoins, son investissement avoisine le milliard de nos francs.



Monsieur le Directeur,

Suite à la parution, le lundi 20 mars 2017, d'un article dans les colonnes de L'Observateur Paalga, titré : « Les 20 000 parcelles à problèmes de la SOCOGIB », je viens par la présente exercer mon droit de réponse en vue d'y apporter les précisions qui me paraissent nécessaires.

On lit dans votre écrit : « Contre les conclusions de l'enquête parlementaire qui a dénoncé l’accaparement de 823 hectares, soit plus de 20 000 parcelles par la SOCOGIB, dans la zone de Nioko 2... » L'évocation du chiffre 20 000 parcelles, à la Une, est tendancieuse, et choquante pour l'opinion publique.

Elle appelle de ma part des précisions.

Des informations fiables peuvent être obtenues aux niveaux ci-après :

- à la SOCOGIB ;

- au cabinet de géomètre expert agréé ayant réalisé le lotissement ;

- aux services techniques de la direction générale des Impôts (RDPF) ;

- aux services techniques de la direction générale de l'Urbanisme.

Du reste, la SOCOGIB a toujours réfuté ce nombre de 20 000 parcelles, parce que inexact. Les différentes correspondances adressées aux institutions (Assemblée nationale, ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat, ministère de l'Economie, des Finances et du Développement) ont été éloquentes.

S'agissant du lotissement de Nioko 2, il convient de rétablir une vérité historique qui entoure ce lotissement et qui seule peut faire foi. En effet, en dépit des dénégations de nos contempteurs, le lotissement de Nioko 2 s'est opéré dans une démarche de transparence, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur à l'époque, avec la garantie de préserver les intérêts des populations. Si jusqu'à nos jours ces populations n'ont pas été désintéressées en termes d'attribution de parcelles, cela ne saurait être imputable à la SOCOGIB mais plutôt à l'instabilité institutionnelle chronique de l'autorité locale, notamment de l'arrondissement concerné. En outre, l'autorité coutumière territorialement concernée ne l'ignore guère, le dialogue, les concertations entre elle et la SOCOGIB n'ont jamais fait défaut.

Au demeurant, la SOCOGIB, dans ses différents projets, en dépit des invectives et des contrevérités savamment distillées çà et là, restera fidèle à ses engagements et travaillera toujours à l'apaisement des cœurs, en vue de trouver une solution qui préserve les intérêts de toutes les parties.

Par ailleurs, il est écrit : «Sur le vaste site en question, nous avons constaté quelques villas témoins bâties mais rien d'envergure n'a pour le moment été entrepris ...» A ce sujet, il importe de préciser, pour l’information personnelle de nos pourfendeurs, que le coût de l'ensemble des impenses réalisées sur ce site avoisine le milliard de francs CFA se déclinant en coût de construction des villas témoins, en frais d'études, de lotissement, d'ouverture de voies, de bornage, de paiement de taxe de jouissance, etc.

La diffusion d'informations truffées de contrevérités dans les colonnes de votre journal est reniable et susceptible de jeter le discrédit sur la société.

A ce propos, la SOCOGIB se réserve le droit d'engager, à l'avenir, une action judiciaire contre quiconque proférerait à son encontre des informations diffamatoires, dans l'optique de nuire à sa réputation.

Le présent droit de réponse, sans vouloir entretenir une quelconque polémique, s'exerce à rétablir un tant soit peu la réalité qui se cache derrière cette fausse cabale. Nul doute qu'elle est créée de toutes pièces pour nuire à l'image de la SOCOGIB et la mettre sous le boisseau, elle qui est la première société burkinabè de promotion immobilière et foncière et dont le dynamisme et la renommée dépassent nos frontières nationales.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de ma profonde gratitude.





Eugène Zagré
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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