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Burkina Faso : l’Etat doit plus de 2 millions $ à la presse
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  Agence Ecofin
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Journée nationale de la liberté de la presse : les relations médias/changements politiques au menu de la 17e édition
Mardi 20 octobre 2015. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Les hommes et femmes de médias du Burkina commémorent la Journée nationale de la liberté de la presse dont la 17e édition est placée sous le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?". Photo : Boureima Ouédraogo, directeur de publication du bimensuel Le Reporter




Au Burkina Faso, l’Etat doit beaucoup d’argent aux médias. Cette dette provient des factures impayées depuis plusieurs années.

« La dette prise de 2013 à 2016 s’évalue à 304 millions FCFA pour ce qui concerne la presse écrite privée », déclare Boureima Ouédraogo, président de la Société des éditeurs de la presse privée (Sep).

L’ardoise auprès des médias publics est plus importante. « Nous avons fait le point en 2016 pour ce qui concerne les médias publics : 800 millions FCFA pour la Radiodiffusion télévision du Burkina (Rtb) et 200 millions pour le quotidien Sidwaya.», avoue le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou (photo).

Rien que pour ces 2 exemples, la dette publique envers les médias atteint 1,3 milliard FCFA (un peu plus de 2 millions $). Cette dette a été au centre des discussions, lors de la séance de travail que le ministre de la Communication a eue avec plusieurs organisations de la presse, dont la Société des éditeurs de presse (Sep) et l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (Unalfa).

« Une couverture médiatique, c’est du carburant, c’est des frais, c’est la disponibilité d’un journaliste, d’une équipe qui est mise en œuvre, et si ce n’est pas rémunéré à son juste prix, c’est du temps et de l’argent perdus », a reconnu le ministre.

Toutefois, il a déploré le fait que de nombreux médias couvrent les activités des administrations publiques et adressent des factures alors qu’ils n’y ont jamais été invités. Rémis Fulgance Dandjinou admet quand même les irrégularités constatées dans les administrations où des couvertures médiatiques sont faites sans bon de commande. Puis il devient impossible de payer.

Après ce diagnostic du problème, le ministre de la Communication a rassuré que le gouvernement a engagé des actions pour apurer la dette publique auprès des médias de manière générale.

Assongmo Necdem
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