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Charles Téhi, président de l’Urecib: «la réconciliation est le seul gage du bonheur de notre communauté»
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  FasoZine
Charles
© Autre presse par DR
Charles Téhi, président de l’Union des ressortissants de Côte d’Ivoire au Burkina (Urecib)




L’Union des ressortissants de Côte d’Ivoire au Burkina (Urecib) a un nouveau président. Charles Téhi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a de nouvelles ambitions pour sa communauté résidente au pays des Hommes intègres. Vainqueur de l’élection qui a eu lieu le dimanche 19 mars dernier avec 142 voix contre 76 voix pour son adversaire Namory Diomandé, Charles Téhi entend se consacrer à la réconciliation entre ses frères et sœurs pour une intégration citoyenne au Faso.

Fasozine : quelle est l’ambiance qui a prévalue lors de cette élection?

Charles Téhi : effectivement, il y avait beaucoup de problèmes au sein de la communauté et c’est pour cela qu’un comité ad ‘hoc a été mis en place pour réorganiser la communauté. Ainsi donc, la communauté de Bobo-Dioulasso a élu son président qui sera le vice-président au plan national. Le dimanche dernier, celle de Ouagadougou a élu le président national en ma modeste personne. Je dirai donc que le bon sens a eu raison de la passion et tout s’est bien déroulé.

A combien peut-on estimer les ivoiriens résidents au Burkina Faso?

Nous sommes environ 7.000 au niveau de Ouagadougou et environ 40.000 sur l’ensemble du territoire burkinabè.

Quels seront vos grands chantiers au cours de votre mandature?

Moi je dis toujours que c’est lorsqu’il y a la réconciliation qu’il y a le bonheur et l’épanouissement des uns et des autres. Mon combat sera donc axé sur la réconciliation parce qu’il y a trop de petits problèmes au sein de la communauté. Notamment les problèmes politiques du pays qui se font ressentir partout où sont les Ivoiriens. Dans cet élan de réconciliation, j’ai opté pour la décentralisation du bureau national. Il y aura donc un délégué dans chaque quartier. Cela permettra d’identifier les problèmes des uns et des autres afin d’y remédier. Parce que l’objectif de l’association, c’est la solidarité entre les Ivoiriens.

Comment comptez-vous résoudre le phénomène de proxénétisme au sein de la communauté?

C’est pour cela que je mets l’accent sur la décentralisation qui permettra d’identifier tous les Ivoiriens résidents, surtout nos sœurs qui travaillent dans les débits de boisson. Le phénomène est réel et nous en sommes conscients. Nous irons sur le terrain pour sensibiliser nos frères et sœurs à adhérer à la communauté. Ce qui nous permettra de suivre un peu ces personnes qui sont parfois exploitées à des fins peu orthodoxes.

Quelle sera la place des cadres dans ce nouveau Urecib?

Les cadres disaient que nous n’étions pas unis et c’est pour cela qu’ils ne participaient pas aux activités de la communauté. Nous allons donc les approcher pour leur dire qu’il y a une nouvelle vision. Je crois que tout est rentré dans l’ordre et il y a la volonté de changer les choses pour que la solidarité soit effective. J’invite d’ailleurs tous les Ivoiriens résidant sur le territoire burkinabè à venir communier le 9 avril prochain lors de la cérémonie d’investiture parce que c’est l’intégration qui gagne.
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