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Aïcha Dabré : "L’indépendance économique des femmes est impérative"
Publié le vendredi 17 mars 2017  |  Sidwaya
Journées
© Autre presse par DR
Journées de l’entreprenariat féminin.
Les 17 et 18 mars 2017, la capitale burkinabè va vibrer au rythme des Journées de l’entreprenariat féminin.




Les 17 et 18 mars 2017, la capitale burkinabè va vibrer au rythme des Journées de l’entreprenariat féminin. A quelques heures de l’événement, nous avons rencontré l’initiatrice, Aïcha Dabré, par ailleurs communicatrice de formation et directrice générale de l’agence Label Qualité. Elle nous livre, entre autres, le sens de ces journées et leurs implications dans la vie socioéconomique de la femme burkinabè.

Sidwaya (S.) : Des Journées de l’entreprenariat féminin sont prévues se tenir les 17 et 18 mars 2017 à Ouagadougou. Pourquoi une telle initiative ?

Aïcha Dabré (A.D.) : Il faut dire que l’entreprenariat féminin reste jusqu’à présent relativement peu connu. Les Journées de l’Entreprenariat féminin sont justement organisées pour combler ce vide. Elles se fixent aussi pour objectif de révéler l’importance de la contribution de la femme dans l’économie nationale, son développement et son dynamisme.

S. : Les Journées de l’entreprenariat féminin se tiendront autour du thème: «Autonomisation économique des femmes : un levier incontournable pour une dynamisation de l’économie et la création d’emplois ». Quelle est la portée d’un tel thème ?

A. D. : Le thème a été pensé pour prendre en compte deux facteurs. Le premier facteur est la nécessité
d’une plénitude des femmes dans leurs projets entrepreneuriaux.
Le deuxième élément est la part importante sinon prépondérante de la femme dans la vitalité économique et la dynamique de création d’emplois. Ces journées vont rendre hommage à la créativité des femmes burkinabè et apporter plus de visibilité à leurs activités pour leur promotion. Nous pensons modestement contribuer à l’épanouissement de la femme burkinabè.

S. : Comment ces journées vont-elles se dérouler ?

A. D. : les journées de l’entreprenariat féminin vont se tenir en 48 h. Il y aura une grande exposition des entreprises féminines qui vont présenter leurs produits, leurs projets… En marge de cette activité, des conférences seront organisées et quatre communications vont être livrées par des experts de renom. La première communication sera donnée par un consultant burkinabè, Jacques Terrah et porte sur le thème de ces journées « Autonomisation des femmes : levier incontournable pour une dynamisation de l’économie et la création d’emplois ». La deuxième communication va être livrée par Rachid Rahmoun du Maroc. Il va entretenir les participants sur «L’entreprenariat féminin : l’expérience marocaine ». Quant aux deux dernières communications sur «La femme manager : comment booster vos caractères d’autorité ?» et «La gestion du conflit intérieur», elles seront respectivement livrées par les coaches Azize Abdoul Bamogo, président de ‘’Publicitaires Associés’’ et Madina Lalondé. Mais avant, il y’aura la visite de la Société de fabrication de coton burkinabè (SOFACOB) à Kossodo. Ces journées seront également mises à profit pour élaborer l’annuaire des femmes entrepreneures du Burkina Faso.

S. : Quels sont les publics concernés et qu’attendez-vous de ces journées ?

A. D. : Toutes les femmes qui ont des entreprises et des projets dans tous les secteurs (coiffure, restauration, etc.) sont concernées. Les hommes sont invités à nous soutenir. Nous voulons que les femmes s’approprient ces journées. Qu’elles ne voient pas en celles-ci, une initiative de Label Qualité. Ces journées doivent permettre à toutes les femmes concernées, de lancer un appel à candidature et à projets.

S. : Comment appréciez-vous les actions gouvernementales en faveur de l’autonomisation de la femme?

A. D. : Nous avons la chance d’avoir, au Burkina Faso, un gouvernement qui a toujours placé au centre de ses préoccupations, les questions de la promotion de la femme. Je tiens à remercier le ministère en charge de la femme qui a, en son sein, un volet ‘’Entreprenariat féminin’’ avec lequel nous travaillons en étroite collaboration.

S. : Pensez-vous que l’indépendance économique des femmes burkinabè est possible dans un contexte où elles éprouvent des difficultés d’accès aux crédits et aux formations professionnelles ?

A. D. : L’indépendance économique des femmes burkinabè est impérative car nous ne pouvons pas raisonnablement penser au progrès en marginalisant 52% de l’autre moitié du ciel. Je suis d’avis avec vous mais il y va de la compétitivité en matière économique et sociale de la femme burkinabè.

S. : Il y a également un potentiel entrepreneurial féminin qui existe au Burkina Faso mais malheureusement, peu exploité. L’espoir est-il permis avec ces journées pour relever ce défi ?

A. D. : Je pense que l’espoir est permis car c’est à travers notre annuaire qu’on saura qu’il y a beaucoup de femmes entrepreneures dans les différents secteurs de l’économie burkinabè.

S. : Quel message avez-vous à l’endroit des femmes burkinabè ?

A. D. : D’abord, je profite de votre micro pour remercier la presse nationale surtout les Editions Sidwaya pour leur accompagnement, toutes les bonnes volontés et tous mes collaborateurs. Aux femmes burkinabè, je les invite à s’inscrire dans l’annuaire des femmes entrepreneures du Burkina Faso, qui sera largement diffusé.
Enfin, je lance un appel à nos mamans et à nos sœurs pour faire de ces journées, une réussite totale.

Propos recueillis par Boukary BONKOUNGOU
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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