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Lutte contre le terrorisme : 67 soldats formés à Bobo-Dioulasso
Publié le vendredi 17 mars 2017  |  Sidwaya
Des
© Autre presse par DR
Des soldats burkinabé




Dans le cadre de l’exercice de formation militaire multilatérale dénommé « Flintlock », 67 soldats du 25e Régiment parachutiste commando (RPC) de Bobo-Dioulasso ont bénéficié d’une formation anti-terroriste durant deux mois. La clôture de l’exercice a eu lieu, le mercredi 15 mars 2017. Il avait pour but, de renforcer leurs capacités dans la lutte contre le terrorisme.

Pour faire face aux attaques terroristes, le Burkina Faso et ses partenaires qui peaufinent de nombreuses stratégies. C’est dans cette optique que l’exercice de formation militaire multinationale dénommé « Flintlock » a été organisé pendant trois semaines, au profit de 60 soldats du 25e Régiment parachutiste commando (RPC) de Bobo-Dioulasso, et deux mois pour 7 instructeurs. « Flintlock » vise à renforcer la capacité de formation et de lutte contre le terrorisme des nations participantes de la région transsaharienne. La cérémonie de clôture s’est déroulée, le mercredi 15 mars 2017 au Camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. « Nous avons fait le nécessaire pour que par la suite, les soldats puissent former leurs frères d’armes, une fois que nous serons partis », a laissé entendre le chef de la délégation des forces hollandaises, le capitaine Howard. Après avoir formé les instructeurs, les deux pelotons (30 soldats par peloton) ont été évalués. « Pendant ce test, nous avons constaté que la base est bien acquise au niveau des maniements d’armes et la base des patrouilles », a-t-il poursuivi. A la base des patrouilles, les soldats ont travaillé sur les simulations d’attaques d’ennemis, la reconnaissance des munitions diverses, a fait savoir le capitaine Howard.

« Un succès »

De son avis, toutes ces connaissances vont servir aux soldats du Burkina Faso dans les missions à l’extérieur et à l’intérieur du pays. « Aujourd’hui, nous avons l’exercice de fin de stage qui est un résumé de tout ce qu’ils ont appris pendant cette formation », a indiqué le chef d’état-major adjoint de l’Armée, Naba Théodore Palé. Pour lui, le « Flintlock 2017» est un véritable succès. A l’entendre, le 25e RPC fait office de forces spéciales qui a une unité commando qui doit « être engagée dans les combats difficiles, par essence, le combat au Nord ». Et d’ajouter : « Nous sommes en coopération avec les forces spéciales hollandaises pour renforcer les capacités du 25e RPC. Une bonne partie des soldats qui est au Nord provient de ce corps ». A l’issue de la cérémonie de clôture, le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou a animé une conférence publique sur les défis sécuritaires, et la coopération civilo-militaire dans les Hauts-Bassins. Au cours de son exposé, Antoine Atiou a fait comprendre que la région des Hauts-Bassins fait partie des régions qui sont confrontées à des menaces terroristes. A titre d’exemple, il a cité l’attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan, dans la province du Kénédougou en octobre 2015. A l’en croire, depuis cette date, il y a des velléités d’incursion, de menaces constatées dans cette région. « Aujourd’hui, il convient de voir dans quelle mesure, civils et militaires peuvent se donner la main, pour prévenir d’éventuelles menaces terroristes dans nos communes qui longent la frontière partagée avec le Mali », a souhaité le gouverneur. D’après Antoine Atiou, la coopération civilo-militaire existe déjà à travers la contribution de l’armée à l’amélioration de la santé des populations, l’animation des conférences dans les universités par les officiers de l’armée. Il a souligné que les populations ont un grand rôle à jouer, surtout dans les renseignements : « Tout civil doit être un agent de renseignement et doit pouvoir informer et dénoncer tout fait de terrorisme, indice terroriste, constaté dans les villages et les villes du Burkina Faso », a dit M. Atiou

Boudayinga J-M THIENON

Le chef d’état-major adjoint de l’Armée, Naba Théodore Palé aux médias :

« Il faut toujours tourner la langue sept fois avant de parler. Les médias sont des instruments qui vont loin. Parfois, il y a des informations qui sont données et qui peuvent avoir un impact négatif sur le moral de nos troupes. Des informations qui ne sont pas vraies d’ailleurs, et qu’on peut vérifier facilement auprès du service de communication. Mieux vaut vérifier l’information que d’aller dans le sens du sensationnel en donnant des informations qui plaisent peut-être au public, mais très dommageables pour le moral de nos soldats. Si vous regardez, nos ennemis font très bien dans la communication… Quand ils sortent un message, ce n’est généralement pas vrai. Il y a aussi les utilisateurs des réseaux sociaux qui lancent très souvent des informations qui sapent le moral de nos troupes ».
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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