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Burkina: la Première dame en croisade contre l’exclusion sociale des femmes
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  Agence de Presse Africaine
160e
© aOuaga.com par G.S
160e Journée internationale de la femme : décorations et défilé à Ouaga
Mercredi 8 mars 2017. Ouagadougou. Un défilé civilo-militaire, des décorations et des discours ont constitué les temps forts de la célébration de la 160e Journée internationale de la femme dans la capitale burkinabè en présence de l`épouse du chef de l`Etat, Sika Kaboré




La Première Dame du Burkina Faso, Sika Bella Kaboré, a fait part de sa volonté de s’investir davantage s’investir dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes de son pays, soulignant que cette « féodale et néfaste » doit cesser.

Img : Burkina: la Première dame en croisade contre l’exclusion sociale des femmes
«Parlant d’exclusion des femmes au Burkina Faso, chacun de nous pense immédiatement aux dames bannies de leur communauté et que l’on a l’habitude de surnommer +femmes mangeuses d’âmes+, +femmes sorcières+», a déclaré Mme Kaboré, à l’issue de la cérémonie officielle de la commémoration de la journée du 8 mars 2017.

Pour la Première dame, l’exclusion sociale des femmes est une pratique traditionnelle «féodale et néfaste parce qu’elle ne vise pas à promouvoir la femme burkinabè».

«Mon engagement aujourd’hui est de contribuer aux côtés de nos autorités dont le ministère en charge de la Femme, à mettre tout en œuvre, afin que chacun de nous puisse comprendre le tort que nous faisons subir à nos mamans, à nos sœurs et à nos filles, en faisant perdurer cette pratique» , a-t-elle poursuivi.

Pour sa part, la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laure Zongo / Hien, a souligné que face cette situation «où les droits humains les plus fondamentaux sont bafoués et la dignité humaine sérieusement remise en cause, la responsabilité de toutes les parties prenantes est engagée dans la lutte contre ce phénomène».

Selon Mme Zongo, la journée internationale de la femme doit être perçue comme un moment de réflexion, de bilan et de perspectives.

Officialisée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1977, elle trouve ses origines dans les luttes de femmes ouvrières et des mouvements féministes pour réclamer certains droits dont le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les sexes.

Au Burkina Faso, la Journée internationale de la femme a été célébrée sous le thème : «La valeur morale de la personne humaine: responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes».

Pour la communauté internationale dont c’était la 160e journée, elle a fêtée sous le thème : «Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici à 2030».
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