Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le Burkina Faso a reçu 20 millions $ de la Banque Mondiale pour numériser son administration
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  Agence Ecofin
Un
© Autre presse par DR
Un immeuble de la Banque mondiale




Afin d’améliorer le rendement de son administration publique par les technologies de l’information et de la communication, le gouvernement du Burkina Faso a pensé le projet e-Burkina. Le 3 mars dernier, les autorités burkinabés ont reçu les fonds pour sa réalisation. Elles ont en effet signé, ce jour-là, un accord de prêt d’une valeur de 20 millions de dollars (12,4 milliards Fcfa) avec la Banque Mondiale.

A terme, le projet e-Burkina « devra améliorer la capacité et l'utilisation des TIC par les administrations et les agences publiques, à travers la fourniture d'informations et de services électroniques ; la promotion de l'entrepreneuriat dans l'économie numérique », indique le ministère du Développement de l'Economie numérique et des Postes, dans un communiqué.

Le projet e-Burkina tourne autour de quatre composantes. La première est la création d’un environnement propice à l'administration en ligne, à travers l’adoption de cadres politique, juridique et réglementaire adéquats. Il est attendu, entre autres, de ce volet, l'examen et la mise à niveau de la stratégie de cyber-gouvernement, y compris un inventaire des sites web publics et des services électroniques; une étude de faisabilité de la numérisation des procédures administratives; l'appui aux politiques et à la réglementation et le conseil sur le cadre juridique permettant le développement et l'utilisation des services électroniques; la mise en place d'un cadre de gouvernance et institutionnel spécifique pour l'administration en ligne.

La deuxième composante du projet e-Burkina porte sur la gestion des données et la plate-forme numérique pour la prestation de services électroniques. Les résultats attendus de cette composante sont une plate-forme numérique partagée par les unités gouvernementales, des données ouvertes, un portail du gouvernement central et des services électroniques ciblés.

La troisième composante privilégie l'encouragement des compétences locales et l'esprit d'entreprise dans l'économie numérique. Il est attendu d’elle des études de faisabilité détaillées pour chaque incubateur afin de finaliser le concept et préparer une étude visant à créer la structure de gouvernance et un modèle économique durable des incubateurs.

Enfin, la quatrième composante est la gestion du projet, son suivi et son évaluation. Le projet e-Burkina sera exécuté par l'Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) du Burkina Faso. Il doit prendre fin le 30 juin 2022.

Muriel Edjo
Commentaires