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8-mars à Fada-N’Gourma : Pour que les femmes ne soient plus exclues de leur communauté
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Journée internationale des douanes : les douaniers burkinabè laissent parler leur coeur
Jeudi 26 janvier 2017. Ouagadougou. Dans le cadre de la Journée internationale des douanes, la douane burkinabè a remis du matériel medico-technique au district sanitaire de Bogodogo et des vivres aux femmes du Centre Delwendé de Sékoula




8-mars à Fada-N’Gourma : Pour que les femmes ne soient plus exclues de leur communauté

La région de l’Est, à l’instar d’autres régions du Burkina Faso, a célébré la 160e Journée internationale de la femme, le 8 mars 2017 à Fada-N’Gourma. Une occasion de marquer d’une pierre blanche la lutte contre les exclusions sociales des femmes dans cette partie orientale du pays des hommes intègres.

Les femmes de Fada-N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est sont engagées contre les exclusions sociales dont certaines de leurs consœurs sont victimes. Elles l’ont réitéré, à la faveur de la célébration de la 160e journée internationale de la femme, célébrée dans la cité de Yendabli.

L’édition 2017 de cette journée dédiée aux femmes mises aux bancs de la société, est commémorée sous le thème «La valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes». Les différents intervenants à la tribune ont dénoncées les actes et les pratiques dégradant l’intégrité physique et psychologique de la femme.

Dans son intervention, le maire de Fada N’Gourma, Jean Claude Louari a salué la prise de conscience des populations pour venir à bout des différentes formes d’exclusion dont les femmes sont victimes.

A sa suite la coordonnatrice provinciale des femmes du Gourma, Ramatou Nassouri a relevé que le temps n’est plus aux réjouissances populaires. «Nous avons entamés depuis le début du mois de mars, des émissions de sensibilisation dans les radios, des conférences, des actions de plaidoyer et bien d’autres activités éducatives au profit des femmes», a ajouté Mme Nassouri. Elle a émis le souhait que ses consœurs mettent fin aux querelles intestines et inutiles, souvent sans fondement pour amorcer leur développement. Le directeur de l’Economie et du développement, Harouna Ouattara qui a représenté la ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Sori, a rassuré de son implication pour améliorer les conditions de la femme de la région orientale du pays des hommes intègres. Il a aussi invité les femmes à cultiver des opportunités pour engager de véritables bases de développement. Cette année, plusieurs activités culturelles sportives et sociales ont été menées à la faveur du 8-mars. Le directeur régional de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille de l’Est, Abdoul Karim Tiendrebeogo, a indiqué que l’exclusion sociale des femmes est une problématique qui concerne toutes les régions de notre pays. «L’ampleur n’est pas la même comparativement à d’autres régions mais, nous enregistrons dans la région de l’Est, des cas d’exclusion pour des motifs divers. Notre démarche vise à engager les communauté pour l’abandon de ces pratiques néfastes à l’égard des femmes dans notre région», a ajouté M. Tiendrebéogo.

Moussa CONGO
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