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Attaques terroristes au nord Burkina : L’Alliance pour la défense de la patrie interpelle le gouvernement
Publié le jeudi 9 mars 2017  |  AIB
L’Alliance
© aOuaga.com par A.O
L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) a animé une conférence de presse le 6 juin 2016 à Ouagadougou. Photo : Abraham Badolo, président de l`ADP




Ouagadougou - L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP), une Organisation de la société civile burkinabè, a appelé jeudi, le gouvernement à assumer ses responsabilités et à assurer la sécurité des populations, face aux attaques terroristes à répétition dans la partie Nord du Burkina Faso.

«Le seuil d’insécurité a atteint le niveau le plus inquiétant dans notre pays. Le Burkina Faso, depuis le 15 janvier 2016 est devenu un terrain de jeu pour les terroristes», a indiqué le président de l’ADP, Abraham Badolo, jeudi matin, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou.

Pour M. Badolo, l’Etat burkinabè doit prendre ses responsabilités et assurer la sécurité des citoyens dans les localités victimes des attaques terroristes qui sont, entre autres, Intangom, Markoye, Nassoumbou, Baraboubé et Tongomayel.

«L’heure est grave, le Burkina Faso, notre pays est à la croisée des chemins. Le navire Burkina vogue à perte de vue dans un horizon incertain», a-t-il argumenté.

Selon lui, les différentes attaques perpétrées dans la partie Nord du Burkina ont endeuillé plusieurs familles et occasionné d’importants dégâts matériels d’où une urgence pour les dirigeants de combattre cette « force du mal ».

Abraham Badolo a, en outre, signalé que la dernière forfaiture de ces « hommes sans foi ni loi » est intervenue à Kourfayel, le vendredi 3 mars 2017 dans la province du Soum avec le double assassinat du directeur d’école dudit village et d’un habitant.

De l’avis du président de l’ADP, cet énième assassinat montre l’inefficacité des autorités politiques à trouver une solution adéquate à cette question du terrorisme au Burkina.

L’animateur principal de la conférence de presse a, par ailleurs, souhaité l’union de tous les Burkinabè en vue de faire face aux problèmes qui minent la société burkinabè.

Il a expliqué que la réconciliation demeure une nécessité pour le développement économique, social et politique du «Pays des hommes intègres».

A l’en croire également, les terroristes n’ont pas d’amis et les nouvelles autorités doivent aller vers les généraux emprisonnés (Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé) pour demander leur avis sur le phénomène afin de sortir notre pays de cette impasse.

Saisissant l’occasion, le premier responsable de l’ADP s’est dit indigné de la flambée des prix de certaines denrées de premières nécessités (huile, riz, pain etc.) et de la « caporalisation» de la liberté d’expression au Burkina.

Pour lui, les prix des produits de grande consommation doivent être toujours stables pour permettre aux citoyens de pouvoir mieux vivre dans la société.

«Il est impensable que dans ce Burkina Faso de 2017, qu’un citoyen soit victime de menaces pour avoir donné une opinion sur des sujets d’intérêts nationaux», a soutenu Abraham Badolo.

Le Nord du Burkina Faso, près de la frontière avec le Mali, essuie depuis 2015, régulièrement, des attaques d’assaillants qui se retranchent chaque fois en territoire malien, après leurs forfaits.

Agence d’information du Burkina

no/ak/ss
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