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Burkina : L’exclusion sociale au centre de la journée internationale de la femme (ministre)
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Agence de Presse Africaine
Commémoration
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Commémoration de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux MGF
Lundi 6 février 2017. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille a organisé la cérémonie commémorative de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF). Photo : Laure Zongo/Hien, ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille




Le phénomène de l’exclusion sociale est au cœur de la célébration de l’édition 2017 de la Journée internationale de la femme, selon le programme décliné mardi par la ministre burkinabè en charge de la Femme, à la veille de la commémoration.

« Au niveau national, les réflexions vont plancher sur l’un des phénomènes préoccupants de l’heure à savoir l’exclusion sociale des femmes», a rappelé la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laure Zongo/Hien, dans son message à l’occasion du 8 mars.

«La valeur morale de la personne humaine: responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes», est le thème retenu, a-t-elle précisé.

Selon la ministre, dans certaines localités du pays, «des personnes âgées, majoritairement des femmes, sont exclues chaque année de leurs communautés par allégations de sorcellerie après avoir subi des traitements inhumains et dégradants, notamment les sévices corporels, la lapidation et l’incendie de leurs habitations».

A titre illustratif, elle a mentionné qu’à la date de décembre 2016, la feuille de route de retrait et de réinsertion sociale des personnes exclues par allégation de sorcellerie enregistrait pour le centre Delwendé de Tanghin (à Ouagadougou) 247 victimes d’exclusion sociale dont cinq hommes.

«Au 17 décembre 2016, 926 personnes pour la plupart des femmes, exclues sociales ont été enregistrées dans 13 centres d’accueil et cours de solidarité et seulement 61 retournées en famille », renseigne le message de Laure Zongo.

La ministre a aussi relevé qu’en plus de ces cas, l’on peut ajouter les cas d’exclusion pour refus du lévirat, de mariages forcés et pour raison de grossesse, etc.

«Face à cette situation de violation flagrante des droits humains les plus fondamentaux, il est de notre responsabilité de lutter contre ce phénomène », a-t-elle poursuivi.

Et d’exhorter les autorités coutumières et religieuses, à «user de leurs prérogatives pour veiller au respect de la dignité humaine à travers des actions d’accompagnement fortes et soutenues en faveur de la lutte contre l’exclusion sociale des femmes».

Aux organisations de la société civile, la ministre dit attendre d’eux, la mise à contribution de leurs expériences, analyses, critiques constructives et recommandations pour permettre au gouvernement de mieux assumer ses responsabilités.

Elle les invite alors à «privilégier et consolider le travail en réseaux en vue d’assurer une coordination plus efficace de vos actions, à échanger les bonnes pratiques et à veiller à ce que les politiques en faveur de la promotion des droits de la femme soient bien exécutées».

Le 8 mars de chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale de la Femme.

Cette journée officialisée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1977, trouve ses origines dans les luttes de femmes ouvrières et des mouvements féministes pour réclamer certains droits dont le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les sexes.

Cette année, la communauté internationale célèbre la journée sous le thème : «Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici à 2030».



ALK/od/APA
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