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Burkina: La famille de l’enseignant abattu par des assaillants au Soum a prié pour le repos de son âme
Publié le mardi 7 mars 2017  |  AIB




Kongoussi - La famille de l’enseignant et directeur d’école abattu le 3 mars a organisé ce dimanche un doua pour le repos de son âme, à Bourzanga (province du Bam).

«Nous nous en remettons à Dieu, parce que quelque part, il était écrit que notre fils allait quitter le monde des vivants de cette façon-là», ont répété ce dimanche matin les sages du village de Bourzanga lors de la cérémonie de doua pour le repos de l’âme de Salifou Badini, le jeune enseignant et directeur d’école fauché par des balles d’assaillants terroristes.

Une délégation conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, a réconforté les parents et proches du défunt. Le ministre et sa suite ont aussi rencontré des enseignants issus des circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Bourzanga et des autres communes du Bam et du Soum pour leur témoigner la compassion du gouvernement et des mesures urgentes prises pour les sécuriser.

On rappelle, notamment, que les enseignants de la CEB de Diguel (70 km de Djibo et 10 km de la frontière avec le Mali) avaient exigé, il y a une semaine, une meilleure sécurisation de la région avant toute reprise des cours.

Après l’attaque de Kourfayel, la majeure partie des enseignants du Soum se sont mis à l’abri. «Tous mes collègues étaient partis depuis. Après avoir passé quelques nuits dans une province voisine, j’ai pris la décision de partir à mon tour», a confié, ce dimanche à l’AIB, un directeur d’école sous le couvert de l’anonymat.

Le nord du Burkina, près de la frontière malienne est en proie à la montée du terrorisme.

Dans la nuit de lundi 27 février, des assaillants avaient incendié deux commissariats à Baraboulé et à Tongomayel, dans la province du Soum, blessant une femme avec une balle perdue.

Dans la journée du mercredi 25 janvier 2017, des individus armés ont sommé les enseignants des écoles de Pétega (CEB de Diguel), de Pélem-Pélem et de Lassa (CEB de Baraboulé) dans la province du Soum, de dispenser les cours en arabe en lieu et place du français, la langue officielle du pays, rappelle-t-on également.

Une équipe gouvernementale séjourne depuis ce lundi matin dans le Soum afin de «réconforter les populations plusieurs fois durement éprouvées par des attaques terroristes à répétition».

Agence d'information du Burkina
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