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Fespaco : La Fepaci lance un projet de restauration de 50 films africains
Publié le vendredi 3 mars 2017  |  AIB
FESPACO
© aOuaga.com par Séni Dabo
FESPACO 2017 : ouverture du colloque sur le thème
Mardi 28 février 2017. Ouagadougou. Salle des fêtes de Ouaga 2000. Le colloque sur le thème de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) à savoir "formation et métiers du cinéma et de l`audiovisuel" a ouvert ses portes pour deux jours de travaux. Photo : Cheickh Sissoko, secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI)




Ouagadougou - La Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci) a lancé ce jeudi, au cours d’un point de presse, son nouveau projet de restauration et de préservation de cinquante films, en vue de sauvegarder le patrimoine culturel africain.

«Nous sommes venus pour lancer notre nouveau projet de restauration et de préservation de 50 films africains » a laissé attendre le secrétaire régional- Amérique du Nord de la Fepaci Aboubakar Sanogo du Burkina, par ailleurs responsable du projet.

Selon lui, l’initiative de la fédération vise à identifier et à restaurer l’héritage cinématographique du continent africain.

«La Fepaci est l’image du cinéma en Afrique et de la diaspora et il faut donc travailler à ce qu’elle soit connue dans le monde entier» a- t-il confié à la presse.

De l’avis du responsable du projet, les actions de la fédération étaient centrées sur la production, la distribution et la circulation des films.

Le secrétaire régional- Amérique du Nord de la Fepaci Aboubakar Sanogo a par ailleurs signalé que le temps est venu pour les Africains de songer à la protection de leur culture.

Pour M. Sanogo, le projet est l’un des aspects fondamental des missions de la Fepaci et il faut développer davantage ce genre d’idées pour sauver le patrimoine culturel africain.

Pour le secrétaire général de la Fepaci, le Malien Oumar Cheich Sissoko, toutes les institutions africaines et internationales seront mises en contribution dans cette politique de sauvegarde des films pour l’atteinte des objectifs recherchés.

«Il faut que les populations de l’Afrique redécouvrent les œuvres des pionniers sur le plan cinématographique» a précisé M. Sisssoko

Pour lui, les choix seront basés sur l’importance et les critères spatiaux et temporels des œuvres cinématographiques.

La représentante de la cinémathèque de Bologne et chargée de restaurer et de préserver les films, Mme Cécilia Cenciarelli, a en outre souligné que le nouveau projet demande beaucoup de moyens.

A l’entendre, des difficultés peuvent exister dans le travail mais elle dit compter également sur le soutien des partenaires pour réussir sa mission de politique d’archivage des films africains.

«Le choix est laissé aux Africains de sélectionner les 50 films pour leur sauvegarde et leur restauration», a-t-elle dit.

Créée en 1970, la Fepaci a pour ambition de promouvoir le cinéma africain dans le monde.


no/ata
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