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OIF /Burkina Faso : Un partenariat «concret» et «solidaire»
Publié le vendredi 3 mars 2017  |  Sidwaya
Le
© Sidwaya par DR
Le President Roch Marc Christian Kaboré et la SG de l’OIF Michaëlle Jean,




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a eu, le jeudi 2 mars 2017 à Ouagadougou, une séance de travail avec la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaelle Jean, en visite au Burkina Faso. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre l’institution et l’Etat burkinabè.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entend renforcer sa coopération avec le Burkina Faso, qui porte sur divers secteurs (culture, éducation, etc.). C’est le message véhiculé par la Secrétaire générale (SG) de l’institution, Michaelle Jean, à l’issue de la séance de travail tenue, le jeudi 2 mars 2017 à Ouagadougou, avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. « Nous avons eu une vraie séance de travail avec le chef du gouvernement et plusieurs ministres dans des secteurs-clés de développement. Nous avons parlé du renforcement de la coopération entre l’OIF, la Francophonie dans son ensemble et le Burkina Faso », a-t-elle déclaré. En visite au Burkina Faso, l’ancienne journaliste et gouverneure générale du Canada est revenue sur le soutien de son organisation à la mobilisation de financements pour la réalisation du Plan national de développement économique et social (PNDES). « Après le dernier sommet de la Francophonie tenu à Madagascar, nous avons été aux côtés du Burkina Faso pour défendre, devant les bailleurs et les investisseurs, le PNDES. Un plan extrêmement solide, bien articulé et sur lequel des pays dans une attitude de confiance se sont engagés de manière très conséquente », a dit Mme Jean. Pour elle, le Burkina Faso a dépassé le seuil des attentes en matière de financements, grâce au plaidoyer de l’OIF et à la leçon de démocratie donnée au monde lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014. « Grâce au travail de plaidoyer de l’OIF, des partenaires, comme la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et d’autres investisseurs du secteur privé ont répondu avec beaucoup d’enthousiasme. Le combat pour la démocratie, la liberté et l’Etat de droit, qui a eu lieu dans ce pays, constitue une source de fierté. Cela appelle des récompenses. C’est une posture exemplaire, et nous avons voulu faire en sorte que cela dégage un climat de confiance et attire des investisseurs vers le Burkina », a rebondi la SG de l’OIF. Toutefois, sa conviction est que le climat de confiance, dont jouit le Burkina Faso, doit se vivre aussi à l’intérieur, c’est-à-dire porté par la population, de manière à ce que ses aspirations soient prises en compte. « Nous irons vers les entrepreneurs, les acteurs économiques, les jeunes, les femmes, les industries culturelles du Burkina Faso pour cela. La coopération avec l’OIF, c’est du concret, de la solidarité et de l’action », a affirmé l’hôte francophone.


Satisfaction partagée


Si la première responsable de l’OIF est satisfaite des liens de coopération avec le Burkina Faso, le gouvernement l’est aussi. « Nous nous réjouissons beaucoup de la coopération avec l’OIF dans des secteurs classiques comme la culture, l’éducation, la recherche et la justice. C’est une coopération diversifiée. Au-delà des secteurs cités, il y a également l’appui à certaines institutions, telles l’Assemblée nationale et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », a commenté le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry. Il s’est surtout réjoui de l’engagement de la SG de l’OIF à aller vers des secteurs porteurs d’emploi, de créativité et d’innovation. « Nous avons par exemple signé avec l’OIF, un accord sur l’emploi et l’entreprenariat pour les jeunes et les femmes. Cela est important. Mme Jan a parlé de concret et de réel, et c’est en cela que l’on ressent l’OIF », a fait observer le chef de la diplomatie burkinabè. Le ministre Barry a également exprimé sa gratitude à l’organisation pour l’accompagnement politique dont a bénéficié le Burkina Faso pour atteindre son niveau actuel avec des institutions fonctionnelles. Cet accompagnement, à l’entendre, se poursuit dans les domaines de la réconciliation nationale et de la sécurité. « Ce n’est pas que l’OIF nous fournit des armes, loin de là, mais son plaidoyer par rapport à la situation sécuritaire au Burkina et en Afrique est déterminant. Il y a des grandes décisions, qui se prennent au niveau international avec certains pays, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, qui sont influents au sein de l’OIF », a conclu M. Barry, au sujet des questions sécuritaires.


Kader Patrick KARANTAO


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