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Lutte contre les activités financières illicites
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le directeur général de la politique criminelle et du sceau, Pascal Bamouni




Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a organisé un atelier de validation du plan d’actions de lutte contre les activités financières illicites au Burkina Faso, le mardi 28 février 2017 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a élaboré un plan d’actions pour la promotion de la transparence gouvernementale, la lutte contre l’impunité, la corruption, la perte de recettes publiques, etc. Il s’agit à travers ses axes stratégiques, de lutter contre les activités illicites financières, selon le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique. Afin de valider ce plan, il a organisé, un atelier de validation, le mardi 28 février 2017, à Ouagadougou. Selon le directeur général de la politique criminelle et du sceau, Pascal Bamouni, représentant le ministre en charge de la justice, cette rencontre va permettre à la quarantaine de participants de finaliser le plan. Ceux-ci, a-t-il expliqué, devraient s’approprier le document pour qu’il serve de ligne de conduite dans la bonne gouvernance au Burkina Faso. Les activités illicites financières, de l’avis de M. Bamouni, sont des infractions qui ont des retombées financières néfastes. « Quand ces types d’activités sont menées dans un pays où il y a un manque de ressources, l’économie subit un coût », a-t-il précisé. A l’en croire, le ministère en charge de la justice intervient dans le processus d’élaboration des textes relatifs à la lutte contre ces activités. La corruption, a souligné M. Bamouni, est le second facteur le plus problématique pour les affaires au Burkina Faso. Selon les estimations de la Banque mondiale, le pays perd chaque année, des centaines de milliards de FCFA du fait de cette pratique. «Le Burkina Faso a perdu au cours de la période 2005-2014, environ 475 milliards 600 millions de FCFA chaque année du fait des flux financiers illicites, soit 12,6 % de son PIB (ndlr, Produit intérieur brut) », a justifié le représentant du ministre en charge de la justice. Les activités illicites sont, entre autres, la corruption, le détournement de deniers publics, le trafic de drogue, d’êtres humains, etc. La mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) nécessite la mobilisation de ressources propres évaluées à 9852 milliards 200 millions de FCFA. Pour M. Bamouni, le gouvernement burkinabè ne saurait accepter une fuite des capitaux alors qu’il en a besoin. Le plan d’actions de lutte contre les activités financières illicites au Burkina Faso a été élaboré par un comité de rédaction et dispose d’objectifs généraux et spécifiques.


Boukary
BONKOUNGOU
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