Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Lutte contre les abus dans la magistrature : Privilégier la ’’prévention’’ plutôt que la ’’pure répression’’ (Thérèse Traoré)
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  AIB
Les
© Présidence par DR
Les préoccupations des magistrats exprimées au Président du Faso
Le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience la présidente du Conseil Supérieur de la Magistrature(CSM), Madame Thérèse TRAORE/SANOU le 16 février 2016 à Ouagadougou. Elle était accompagnée du vice- président du Conseil, Monsieur Souleymane COULIBALY.




Ouagadougou - L’adoption prochaine d’un code de déontologie devant sanctionner les magistrats indélicats, gagnerait à privilégier ''une logique plus préventive et pédagogique'' qu’''une logique purement répressive'', a recommandé mardi, la présidente du Conseil supérieur de la magistrature Thérèse Traoré.

''Mon avis à ce sujet est que, plus que d’aller à une logique purement répressive, il nous appartiendra d’impulser à ce code une fois adoptée, une logique plus préventive et pédagogique, fondée, aujourd’hui plus qu’hier, sur l’idée de responsabiliser davantage les magistrats'', a déclaré mardi Thérèse Traoré/Sanou.

La présidente du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’exprimait à l’ouverture de la première session ordinaire 2017 de ladite instance.

''L’idée que le magistrat se fait de lui-même, l’idée que les justiciables se font de la justice, c’est aussi de notre responsabilité. La justice, de par son indépendance et le respect qu’elle pourra inspirer chez nos concitoyens, assurera sans doute un pas important vers la réconciliation nationale'', a ajouté Thérèse Traoré/Sanou.

En rappel, des magistrats burkinabè ont convenu en mi-janvier, d'un avant-projet de code de déontologie, devant leur permettre de lutter contre des ''comportements déviants dont la corruption'', attribués à certains d’entre d’eux.

Une loi organique adoptée en août 2015, autorise désormais les citoyens à dénoncer auprès du secrétariat permanent du CSM, les abus judiciaires.

Thérèse Traoré a estimé qu’au regard des plaintes et des dénonciations, déjà enregistrées, il convient de mettre maintenant en place la commission d’admission des requêtes.

Agence d’Information du Burkina

bl-ata
Commentaires