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Grèves tout azimut : ’’Le peuple’’ pourrait ’’déterminer la rémunération des fonctionnaires’’ (Clément P. Sawadogo)
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  AIB
Fédération
© aOuaga.com par G.S
Fédération syndicale mondiale : le monde du travail se donne rendez-vous à Ouaga
Mercredi 18 janvier 2017. Ouagadougou. Les affiliés et amis de la Fédération syndicale mondiale (FSM) tient, jusqu`au 20 janvier, une conférence internationale sur le thème "La situation économique de l`Afrique". Photo : Clément Sawadogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale




Ouagadougou-Le ministre en charge de la Fonction publique, Clément Pengwendé Sawadogo a estimé samedi, qu’au vu de la multiplication des revendications syndicales, le peuple pourrait être mis à contribution pour ''déterminer la rémunération de ses employés''.

Samedi matin, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba s’est plaint auprès de l’Unité d’action syndicale, de la multiplication des revendications, allant jusqu’à accuser ''certains travailleurs'' de vouloir mener le Burkina Faso vers la faillite.

Le même jour, au journal de 20h de la Télévision nationale du Burkina, le ministre en charge de la Fonction publique, Clément Pengwendé Sawadogo a tenu à clarifier les propos du chef du gouvernement.

''Le Premier ministre a voulu interpeller le monde syndical et au-delà, je pense que c’est une interpellation à l’ensemble de la communauté nationale.

Nous avons tous assisté à cette avalanche de mouvements sociaux qui quelque fois, ne reposent pas sur les fondamentaux des rémunérations, mais sur des questions comme les fonds communs (primes), des appoints de rémunérations. C’est un peu ça que le Premier ministre voulait dire'', a-t-il expliqué.

La fièvre syndicale peine à retomber au Burkina Faso, depuis des avantages, jugés faramineux, accordés aux magistrats en avril 2016 par le nouveau pouvoir, rappelle-t-on.

Le ministre Sawadogo dit partager l’avis du Premier ministre, pour qui, le ''peuple'' pourrait être mis à contribution dans le cadre d’une éventuelle reconstitution du système de rémunération.

''Nous avons pu percevoir que l’un des motifs de ces mouvements, pouvait être la guéguerre entre les corporations dans l’administration publique. C’est un vieux débat, ce n’est pas nouveau parce que certains pensent qu’ils sont peut-être défavorisés par rapport à d’autres.

Vous remarquerez aussi que ceux qui développent des mouvements radicaux ne sont pas les moins bien traités de l’administration.

C’est pour cette raison que le Premier ministre a dit, s’il le faut, nous allons donc remettre à plat tout le système de rémunération et puis on se retrouvera autour d’une table et le peuple sera pris à témoin.

Parce qu’après tout, les employés de la Fonction publique, ce sont les employés du peuple.

C’est quand même au peuple de déterminer jusqu’à quel niveau, il rémunère ses employés. Tout le monde sera pris à témoin et on ira peut-être vers une reconstitution du système de rémunération. C’est par ailleurs par cela que le Premier ministre a terminé. Je pense que c’est tout à fait, peut-être de bon ton'', a conclu Clément Pengwendé Sawadogo, sur les antennes de la télévision nationale du Burkina.

Le 2 décembre 2016, M. Sawadogo avait assuré aux syndicats du secteur informel, que le gouvernement veillera à ce que «les fonctionnaires ne confisquent plus 50% des richesses nationales», rappelle-t-on.


ata/
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