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Tournoi inter-rédaction : La radio nationale dame le pion à tous
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Sidwaya




Le monde des médias était le vendredi 24 février 2017, au plateau SONAR de Ouagadougou, où il a pris part au Tournoi inter-rédaction (TIR). Cette compétition de football entre journalistes a vu la victoire des joueurs de la Radio nationale du Burkina, qui ont remporté le resplendissant trophée au nez et à la barbe de la presse privée audio-visuelle, battue 1-2 en finale.

Les journalistes du Burkina ont aussi bien du talent dans l’écriture que dans le sport. A preuve, le vendredi 24 février 2017, ils ont donné rendez-vous au monde sportif pour venir les voir étaler leur savoir-faire en matière de football sur le plateau SONAR de Ouagadougou à l’occasion de la 13e édition du Tournoi inter-rédaction (TIR). Répartis en six équipes que sont les Editions Sidwaya, la Télévision nationale, la Radio nationale, la presse écrite privée, la presse privée audio-visuelle et la sélection de la presse de la ville de Bobo-Dioulasso, les oppositions ont donné de voir des matchs d’un niveau très appréciable. Le tirage au sort a donné les oppositions suivantes : Presse écrite privée-Télévision nationale, Sidwaya-Sélection de la presse de Bobo-Dioulasso, Radio nationale-Presse privée audio-visuelle. Ces éliminatoires directes ont permis d’écarter d’entrée de jeu la presse écrite privée battue 1-3. Sidwaya est lui lourdement tombée devant Bobo 1-5. Adama Salambéré et ses camarades se sont complètement égarés sur le plateau. Alors que les règles du tournoi veulent que l’on joue la balle à terre, les joueurs de Sidwaya eux se plaisaient à rivaliser avec les oiseaux dans le ciel tant leur jeu était porté vers les airs. Conséquence, ils offrent 4 penalties à l’adversaire puisque la loi du jeu prévoit que lorsque vous dégagez la balle hors des grilles qui entourent le terrain, la pénalité équivaut à un penalty pour son vis-à-vis.
Même si quelque part on veut essayer de comprendre que les joueurs de Sidwaya ont levé le pied pour donner l’avantage aux Bobolais dans un esprit de confraternité, étant donné que ces derniers viennent de loin, il y a lieu, tout de même, de dénoncer avec la plus grande fermeté, l’image ternie de la
« maison commune ». De mémoire du TIR, Sidwaya n’a jamais subi une telle humiliation. Sans doute que la direction générale avisera et prendra diligemment des sanctions à la hauteur de la maladresse de ses acteurs du derniers TIR. Il ne sera pas étonnant que le coach Achille Ouédraogo et son adjoint Ollo Aimé Césaire Hien soient mis sur les carreaux. De même que le capitaine Adama Salambéré et ses coéquipiers pourraient voir un chambardement dans leur rang pour faire place à de vieilles gloires telles que Jérémie Nion, Béranger Ilboudo, Fernand Kouda ou au rédacteur que je suis, qui ont encore de beaux restes. Bref à la maison commune, il y a de l’électricité dans l’air. Dans la dernière rencontre des éliminatoires, la presse privée audio-visuelle qui a perdu 1-2 face à la radio nationale a, elle, été repêchée puisqu’il fallait 4 équipes pour les demi-finales. La décantation à ce stade de la compétition permet à la radio nationale et à la presse privée audio-visuelle de se retrouver en finale puisqu’elles ont pris respectivement le meilleur sur la télévision nationale (3-0) et la sélection de Bobo (2-1). Il faut dire que le match au sommet de la soirée avait un parfum de revanche étant donné que les deux formations s’étaient croisées en phase des éliminatoires où la radio l’avait emportée. Cette rencontre a tenu toutes ses promesses, puisque la rivalité sur le terrain était à son comble. Les joueurs de la Radio nationale coachés par Gustave Taro resteront dans la dynamique du jeu efficace. Ils emportent la partie par 2 buts à 1, même si quelque part, il faut l’admettre, la chance était de leur côté, car en toute fin de match, William Somda de la presse privée audio-visuelle aurait pu rétablir la parité au score s’il n’avait pas raté son penalty. Au registre des récompenses, on le veut l’esprit de confraternité, le comité d’organisation a choisi d’offrir la même prime à toutes les équipes, une enveloppe de 50 000 F CFA plus un ballon. A la différence, les équipes finalistes ont reçu en plus 100 000 F CFA chacune. Les lampions se sont éteints sur le TIR 2017 à la grande satisfaction de son promoteur Jérémie Nion. L’édition était placée sous le parrainage du ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry.


B. Léopold YE
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