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Journées parlementaires du groupe CDP : Gagner le pari de la réconciliation nationale
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Groupe parlementaire CDP




Le groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a clos les portes de ses premières journées de l’année, le vendredi 24 février 2017 à Yako dans la province du Passoré.

Les rideaux sont tombés sur les premières journées de l’année du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tenues les 23 et 24 février 2017 à Yako. Les participants se sont dit satisfaits du bon déroulement des travaux fondés sur des réflexions pour aboutir à une réconciliation véritable. Un hommage a été rendu à la section CDP de la province du Passoré, au comité d’organisation, aux autorités administratives, coutumières et religieuses, etc. L’engagement a été pris par le groupe parlementaire CDP de valoriser tous les actes posés en faveur de la réconciliation nationale, ‘’un mécanisme adéquat pour la paix’’. Des résolutions ‘’fortes’’ ont été également prises à savoir, adopter des initiatives nécessaires à la réconciliation nationale, soutenir toutes les actions de réconciliation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), etc. Pour le président du groupe parlementaire CDP, le député Alfred Sanou, le rôle de législateur du CDP en ce moment crucial de réconciliation est un sacerdoce. Ensemble, avec tous les militants du CDP, s’est-il convaincu, le pari de la réconciliation nationale des fils et filles du Burkina Faso va être gagné.
«Pour atteindre nos nobles objectifs, nous devons, dans toutes nos actions, avoir pour maîtres-mots, le patriotisme, la discipline, le travail, la probité, la solidarité et l’engagement au service de notre peuple», a-t-il indiqué. Le député Sanou a invité toutes les forces vives et principalement les députés à poursuivre les réflexions au sein de leurs formations politiques. Il s’agit, selon lui, de sensibiliser et de responsabiliser les populations à la notion de la préservation de l’intérêt général. M. Sanou a félicité la jeunesse de Yako, le comité d’organisation de ces journées, ‘’la forte mobilisation’’ des militants du Passoré et toutes les autorités de la localité. Il a également souligné l’importance des différentes communications autour du thème principal «Réconciliation nationale : rôle et contribution du groupe parlementaire CDP». Quatre sous thèmes ont été développés par d’éminentes personnalités du monde politique et universitaire à savoir, Dr Valère Somé, Pr Albert Ouédraogo de l’Université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo , le président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), Pr Benoît Kambou et l’ancien député Mahama Sawadogo.


De l’importance des institutions de réconciliation


Le premier sous-thème a été développé par Dr Valère Somé sur «L’évolution sociopolitique du Burkina et la réconciliation nationale». Le conférencier a évoqué les conférences nationales souveraines en Afrique, organisées au début des années 1990. Aussi, le communicateur Somé a analysé l’importance des institutions chargées de la réconciliation nationale, allant du collège des Sages au HCRUN. La deuxième communication, sur les «Fondements socioculturels de la réconciliation nationale», a été animée par le Pr Albert Ouédraogo. «Les sociétés précoloniales du Burkina Faso ont élaboré des mécanismes (parenté à plaisanterie, apport de la belle famille, etc.) pour gérer les conflits, les circonscrire et les réduire avant qu’ils ne deviennent de véritables incendies», a dit, en substance, Pr Ouédraogo.
Quant au président du HCRUN, Pr Benoît Kambou, à propos du thème «Quelle réconciliation pour le Burkina Faso ?», il a noté que le HCRUN est apolitique et chargé du pilotage institutionnel de l’œuvre de réconciliation nationale. En matière de réparation et de réconciliation, a-t-il précisé, le HCRUN a été précédé par d’autres institutions qui ont connu des fortunes diverses. «5065 dossiers de crimes de sang, économiques et de violations des droits humains ont été recensés. D’autres dossiers parviennent toujours au HCRUN», a-t-il souligné. La quatrième communication : «La place et le rôle du député CDP dans la réconciliation nationale» a été faite par l’ancien député CDP, Mahama Sawadogo. L’ex-parlementaire CDP a rappelé que c’est le 31 mars 2001 qu’un décret a été pris au titre de la première commission sur la réconciliation nationale. Pour lui, le député CDP doit travailler avec discernement pour une réconciliation véritable. Le groupe parlementaire CDP a souhaité aux festivaliers, la bienvenue et un bon séjour pour la fête du cinéma africain à Ouagadougou, du 25 février au 4 mars 2017. La présidente du groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale (PJRN), Marie Rose Romée Sawadogo/ Ouédraogo, a apporté sa contribution à ces journées de réflexion aux côtés de responsables d’autres groupes.


Boukary BONKOUNGOU
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