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Zéphirin Diabré: «Il ne faut pas que le nord échappe au Burkina Faso»
Publié le vendredi 24 fevrier 2017  |  FasoZine
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l`opposition
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. L`institution Chef de file de l`opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse dans son tout nouveau siège à la Zone du bois pour présenter son mémorandum sur un un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique




Présent à Bobo-Dioulasso au cours des premières journées parlementaires du groupe UPC, Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition politique s’est prononcé sur le nouveau gouvernement burkinabè ce jeudi 23 février 2017. Sans langue de bois, il a émis des réserves quant à l’efficacité de la nouvelle équipe gouvernementale…

Pour ses premières journées parlementaires de l’année 2017, l’Union pour le progrès et le changement a opté pour Bobo-Dioulasso. « Comment redonner à Bobo-Dioulasso son rôle de capitale économique ? Zoom sur les limites des politiques économiques actuelles » était le thème de la journée de réflexion des députés du groupe UPC, première formation de l’opposition burkinabè.

Tout nouveau président du groupe parlementaire UPC, Daouda Simboro n’a pas manqué de lancer des piques au pouvoir actuel. Pour lui, la situation économique de la deuxième ville du Burkinab Faso est imputable aux choix politiques.

Présent auprès de ses députés, Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique espère également un meilleur avenir pour Bobo-Dioulasso. Actualité oblige, il s’est exprimé sur le nouveau gouvernement de Paul Kaba Thiéba en ces termes : « nous avons nos opinion sur les individus mais c’est aux Burkinabè d’apprécier les résultats ou les non résultats qu’ils vont constater ».

Visiblement pessimiste, le président de l’UPC émet des réserves sur la capacité du nouveau gouvernement à relever le défi sécuritaire du Burkina Faso : « Parlant de la défense, nous avons un souci, un vrai souci, c’est le nord du pays. Il ne faut pas que le nord échappe au Burkina Faso. On n’est pas obligé de faire de grands discours en matière de sécurité. S’il y a des défaillances, c’est qu’il y a des problèmes.»

Serge Maurille (correspondant à Bobo- Dioulasso)
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