Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Transport routier :les modalités d’immatriculation des véhicules révisées
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le porte parole du Gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU




Le premier Conseil des ministres du gouvernement Thiéba II s’est tenu, le mercredi 22 février 2017 au palais de Kosyam, sous la conduite du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Au lendemain de la traditionnelle séance de prise de contact, les membres du gouvernement Paul Kaba Thiéba II se sont mis à la tâche pour répondre aux aspirations des populations. En effet, la nouvelle équipe gouvernementale a tenu son premier Conseil des ministres, le mercredi 22 février 2017 au palais de Kosyam, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, avec plusieurs dossiers d’intérêt sur la table. L’exécutif a adopté un décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et des cycles dont la cylindrée est égale ou supérieure à 50 cm3. Un acte par lequel le gouvernement entend se conformer à la loi tout en prenant en compte les menaces sécuritaires du moment, à en croire le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. « La loi stipule que tous les dix ans, nous devons revoir les conditions d’immatriculation dans notre pays. Il n’y en a pas eu depuis 2005. En plus de cela, il y a la question de la sécurité qui se pose. Dans le contexte actuel, le fichier existant ne permet pas d’avoir une bonne traçabilité des véhicules et motos qui peuvent être utilisés pour commettre des actes attentatoires à la sécurité », a-t-il dit. Avec l’adoption de ce décret, a ajouté le porte-voix de l’exécutif, les Burkinabè auront 36 mois pour se mettre à jour. Le Conseil des ministres s’est aussi penché sur la stratégie nationale de l’état civil révisée au Burkina Faso, en témoigne l’adoption de deux décrets. « La stratégie, qui existait depuis 2012, a été révisée après évaluation. Elle prend en compte six axes, à savoir la modernisation et la sécurisation, le renforcement des capacités des structures et des acteurs de l’état civil, la vision des populations au service de l’état civil, la production de statistiques, la consolidation des cadres juridiques et institutionnels, et le suivi- évaluation », a expliqué M. Dandjinou. La stratégie nationale de l’état civil révisée est estimée à environ 35 milliards de francs CFA, pour un plan d’actions couvrant la période 2017-2021. Elle est financée à hauteur de 30% par le budget de l’Etat et à 70% par les partenaires techniques et financiers.

Une loi en vue pour protéger les végétaux

La protection de l’environnement a également été au cœur des travaux de l’instance gouvernementale. Un projet de loi sur la protection des végétaux a été adopté, selon le ministre de la Communication. « Nous avons un décret présidentiel datant de 1961, qui ne prenait pas en compte cette question dans le cadre d’une législation appropriée. Si le projet venait à être adopté à l’Assemblée nationale, il va permettre de protéger les végétaux, les consommateurs et l’environnement contre les risques liés à l’introduction et à la dissémination d’organismes nuisibles dans notre pays », a-t-il précisé, citant l’exemple de la jacinthe, qui colonise les plans d’eau. Le secteur de la communication a été un autre centre d’intérêt du Conseil des ministres. Un décret portant définition des conditions et règles applicables à l’exercice des professions publicitaires a été validé. « Il y a la loi 095, adoptée par le Conseil national de la transition, qui régit la publicité. Il était donc nécessaire d’avoir un décret d’application qui puisse permettre à cette loi d’être effective », a argué le ministre Dandjinou. Enfin, l’organisation de la XXVe édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue du 25 février au 4 mars prochain à Ouagadougou, a fait l’objet d’échanges. La cérémonie d’ouverture connaitra la présence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, idem pour la clôture, à laquelle il assistera aux côtés de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Cette présence se justifie par le choix de la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur de l’édition 2017 de la biennale du cinéma. Aucune nomination n’a été faite, que ce soit à titre individuel ou dans les conseils d’administration, au cours des travaux de l’instance gouvernementale.


Kader Patrick KARANTAO
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment