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Riposte à la grippe aviaire : la FAO aide à rester sur le qui-vive
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  L`Observateur Paalga
Riposte
© Autre presse par DR
Riposte à la grippe aviaire : la FAO aide à rester sur le qui-vive




L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a remis un lot d’équipement et de matériel de laboratoire acquis grâce au projet «Assistance d’urgence pour le contrôle des foyers d’Influenza Aviaire hautement pathogène (IAHP) ». Selon la directrice du laboratoire national d’élevage, Germaine Minoungou, depuis juillet 2016 ils n’ont pas détecté de foyer grippal, mais ils sont en état de veille et intensifient la vigilance car la menace est réelle chez les voisins.

Suite à une notification du 1er avril 2015 à l’Organisation de la santé animale sur la réapparition du virus de l’IAHP, une requête du gouvernement du Burkina Faso a été adressée à la FAO en vue de solliciter d’elle de l’aide pour le contrôle de la maladie, l’évaluation des capacités techniques et des besoins des services vétérinaires.

En réponse à cette requête est né un projet de coopération technique de la FAO intitulé : «Assistance d’urgence», qui marquait le contrôle des foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène. Un accord a été signé le 17 décembre 2015 pour le contrôle effectif et immédiat des foyers du virus et la prévention de sa propagation dans les zones indemnes du pays et des autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Les travaux étaient prévus pour durer 9 mois.

C’est dans le cadre du programme de coopération technique (TCP) que ce lot de matériel a été remis au laboratoire national d’élevage. D’un montant de 123 468 148 F CFA, il est essentiellement composé de matériel de froid (4 congélateurs et un réfrigérateur ; d’équipement informatique (3 ordinateurs portables, 3 ordinateurs de bureau, un vidéoprojecteur et 1 imprimante multifonctions) ; de réactifs et kits sérologiques ; des consommables de laboratoire ; d’outils de protection ainsi que des désinfectants.

L’envoyé du représentant résident de la FAO, Daouda Kontongomdé, a rappelé que le Burkina a connu deux attaques du virus : la première en 2006 avec 4 foyers dans 3 régions du pays et la seconde en 2015 avec 30 foyers enregistrés. « Comme en 2006, la FAO a apporté immédiatement son aide, la première fois avec la venue d’un expert en santé animale, d’un chargé des opérations et d’un en laboratoire. La seconde intervention a vu séjourner au Burkina Faso une équipe de 3 experts de la FAO », a-t-il expliqué.

Et le conseiller technique du ministre des Ressources animales et halieutiques, Thomas Sawadogo, de rappeler que depuis le lancement du programme en février 2016, sa mise en œuvre a permis de renforcer de façon significative les capacités techniques et opérationnelles des services vétérinaires.

Pour la directrice du laboratoire national d’élevage, Dr Germaine Minoungou ces outils vont leur permettre d’être plus efficaces dans le diagnostic et d’apporter une réponse rapide dans les espaces d’élevage. « Une partie du don va rester ici et le reste va rejoindre les laboratoires régionaux ; nous sommes toujours dans le besoin mais c’est déjà un grand pas », a-t-elle confié.

Les journalistes ont ensuite été invités par la directrice du laboratoire à visiter les locaux de son Institution précisément la station de biologie moléculaire qui abrite les différentes pièces où les échantillons de poulets infectés sont analysés. Entre autres, il y a une salle de froid, d’extraction et d’ajout des acides ribonucléiques (ARN), une salle de mix et d’électrophorèse.



W. Harold Alex Kaboré
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