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Gouvernement Paul Kaba Thiéba II : les nouveaux visages réagissent
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  Sidwaya
Siméon
© aOuaga.com par G.S
Siméon Sawadogo, ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation du gouvernement remanié le 20 février 2017




A peine le décret de remaniement ministériel rendu officiel que le gouvernement Paul Kaba Thiéba II s’est retrouvé au palais présidentiel de Kosyam, le mardi 21 février 2017, pour une prise de contact. A l’issue de cette rencontre, les nouveaux visages de l’équipe gouvernementale ont livré leurs premiers sentiments.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo : « Nous devrons œuvrer à ce que la décentralisation soit efficace au niveau de la population à la base » : « Il faut nécessairement accompagner les collectivités territoriales dans leurs grandes missions de développement à la base. Il va falloir également travailler à ce qu’il y ait une conformité entre les plans régionaux de développement et ceux communaux avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). Nous devrons œuvrer à ce que la décentralisation soit efficace au niveau de la population à la base. Au niveau de l’administration territoriale, il faudra assurer la présence de l’Etat à tous les niveaux afin que son rôle régalien soit effectif. Il s’agit notamment de la sécurité et du développement économique et social ».

La ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon: « Il s’agira de travailler à accélérer la digitalisation dans notre pays »: « J’ai accueilli cette nomination avec beaucoup de fierté et un sentiment de lourde responsabilité. C’est un grand challenge à relever. En attendant de recevoir la lettre de mission, il s’agira de travailler à accélérer la digitalisation dans notre pays pour aller vers le tout numérique. Toute chose qui participera à accélérer du même coup la croissance économique. Cela est possible avec une synergie d’actions de tous les acteurs du secteur et en s’appuyant fortement sur la jeunesse ».

Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Jean Claude Bouda : « Nous sommes optimistes face aux défis sécuritaires » : « Je mesure l’ampleur de la tâche, la délicatesse, mais pour le moment, je n’ai pas encore reçu ma lettre de mission de la part du chef suprême des armées qui est le président du Faso. Nous sommes optimistes face aux défis sécuritaires, car le Burkina Faso est un pays qui n’a jamais plié l’échine devant n’importe quelle situation difficile. Nous sommes une nation forte et nous allons le demeurer. J’ai accueilli la nouvelle avec beaucoup de sens de responsabilité ; la tâche est ardue, mais elle ne me fait pas peur. Nous avons une vaillante armée et de vaillants combattants et le Burkina va toujours relever le défi ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga : « Nous devons donner à notre enseignement supérieur son lustre d’antan » : « J’ai accueilli cette nomination avec trois mots à l’esprit : la grâce, la confiance et le défi. C’est une grâce divine parmi tant de Burkinabè d’être choisi pour occuper un tel niveau de responsabilité. La confiance, parce que nous avons à la fois mérité la confiance du président du Faso et du Premier ministre. Elle doit se mériter et nous devons aller au charbon pour produire des résultats et montrer effectivement qu’ils n’ont pas eu tort de venir nous chercher. Le défi, parce que la plus grosse difficulté pour nous au Burkina Faso, c’est la question de l’enseignement supérieur avec des universités fortement perturbées du point de vue du cycle des années académiques. Nous sommes dans la logique de la normalisation. Le plus grand défi est d’arriver à faire en sorte que les acteurs (enseignants, étudiants, administration et personnel ATOS) se mettent ensemble pour donner à notre enseignement supérieur son lustre d’antan. Nous devrons faire en sorte que la qualité de l’enseignement supérieur qui est reconnue au niveau de nos universités soit améliorée. Il y a des activités et des travaux qui ont été faits et il va falloir prendre tout cela en compte pour voir ce qui a bien fonctionné et ce qui a le moins marché. La construction ne peut se faire que sur des fondations qui existent déjà. Avec l’engagement de tous, nous pensons faire en sorte que l’enseignement supérieur au Burkina Faso soit de qualité ».

Le ministre de la Santé, Nicolas Méda : « Nous allons œuvrer pour être larges et proactifs dans les concertations » : « C’est toute l’appréhension face à cette confiance que le chef de l’Etat vient de nous accorder qui nous anime. Il nous a instruits sur les priorités autour desquelles nous allons travailler. Nous devons mériter cette confiance que le président du Faso et le Premier ministre ont placée en nous. Le secteur de la santé a connu des soubresauts et nous devons travailler à ce qu’il y ait un apaisement afin d’atteindre les résultats escomptés dans le cadre du PNDES. Nous allons œuvrer pour être larges et proactifs dans les concertations afin d’anticiper et d’éviter les crises ».

Le ministre des mines et des carrières, Oumarou Idani : « Le secteur des mines a besoin d’être relativement mieux organisé, modernisé et dynamisé » : « J’ai naturellement accueilli cette nomination avec fierté et satisfaction. Je pense que c’est une marque de confiance de la part du président du Faso et du Premier ministre de m’appeler au gouvernement. Je suis conscient des défis qui sont les miens dans la mesure où les mines sont un secteur important pour notre économie. C’est le secteur qui procure le plus de ressources d’exportations à notre pays. C’est également un secteur qui apporte beaucoup au budget de l’Etat en termes de recettes fiscales. Le secteur des mines est aussi sensible et il a besoin d’être relativement mieux organisé, modernisé et dynamisé. Je suis un ancien député et nous avons eu à mener une enquête parlementaire, il y a quelques mois sur les mines et la responsabilité sociale des entreprises minières. Et un certain nombre de constats avait été fait à l’issue de cette enquête. Tout cela doit être reversé au dossier pour nous permettre de mieux travailler. Je pense qu’il est important dans ce secteur émergent au Burkina Faso d’entreprendre les réformes nécessaires qui le modernisent et qui fassent en sorte que les différents acteurs (l’Etat et les acteurs des différentes filières minières) puissent tirer véritablement profit ».

Propos recueillis par Karim BADOLO
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