Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Frontières : la matérialisation et la sécurisation des espaces en discussion
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  Sidwaya
Burkina
© aOuaga.com par G.S
Burkina : le Conseil des frontières tient sa 2e session ordinaire
Lundi 20 février 2017. Ouagadougou. Le Conseil des frontières tient toute la journée sa 2e session ordinaire de l`année dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur. Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure




La Commission nationale des frontières a tenu, le lundi 20 février 2017 à Ouagadougou, la deuxième session du conseil des frontières. La finalisation du processus de matérialisation des frontières avec les pays voisins et la sécurisation des espaces frontaliers ont été au menu de cette deuxième session.

Le Burkina Faso partage des frontières d’environ 3600 Km avec la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Togo, le Niger et le Mali, dont 2 265 Km matérialisés et environ 1 350 Km non matérialisés. La sécurisation de ces espaces frontaliers et la matérialisation des frontières restantes avec la Côte d’Ivoire, le Bénin et une partie du Niger ont été au centre des échanges de la deuxième session du conseil des frontières le lundi 20 février 2017 à Ouagadougou. Pour le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, représentant le Premier ministre, président du conseil des frontières, cette deuxième session s’est tenue dans un contexte sécuritaire difficile pour la sous-région et le Burkina Fao, qui a subi ces derniers temps des attaques terroristes. Ce qui explique, selon lui, la nécessité pour le « pays des Hommes intègres » de terminer le processus de matérialisation de ses frontières pour mieux assurer la sécurisation de ses espaces frontalières. « La finalisation de ce processus de matérialisation des frontières terrestres demeure toujours un grand défi car étant la première condition pour une maîtrise de nos limites territoriales. A ce défi s’ajoutent ceux liés à la sécurité et au développement des espaces frontaliers. En effet, il est connu que du fait de la non-maîtrise des limites territoriales, les frontières africaines sont restées longtemps des espaces de non-droits, terreau favorable au développement de toute sorte de criminalité et de terrorisme », a indiqué le ministre d’Etat, Simon Compaoré. C’est conscient que l’insécurité, au niveau des frontières, constitue une menace pour la mobilité humaine et la libre circulation des personnes et des biens que l’Etat burkinabè s’est doté d’institutions et a adopté des mesures fortes à même de gérer, dans une démarche prospective, participative et coordonnée les questions stratégiques des frontières, a ajouté le ministre Compaoré.
Il s’agit, à entendre le ministre en charge de l’administration, de la création de la Commission nationale des frontières, de l’adoption de la stratégie nationale de la gestion des frontières et du programme d’appui à la gestion intégrée des frontières ainsi que la recherche et l’obtention d’un financement de 20 milliards de F CFA auprès de certains partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre du programme d’appui à la gestion intégrée des frontières.
« La vision de la stratégie nationale de gestion des frontières est de faire des espaces frontaliers des zones aménagées, dynamiques où règnent la paix, la sécurité et la prospérité d’ici à 2025 sera opérationnalisée par le programme d’appui à la gestion intégrée des frontières qui devrait, à termes, contribuer à l’impulsion du développement socioéconomique et culturel durable dans les espaces frontaliers dans un environnement de sécurité », a affirmé le ministre Simon Compaoré.
Pour le représentant du président du Conseil des frontières, les défis qui se posent à cette structure dans la gestion des frontières sont, entre autres, le parachèvement du processus de matérialisation des 40% restant des frontières terrestres, le meilleur maillage sécuritaire de ces espaces frontaliers, le renforcement des capacités des acteurs frontaliers, la promotion des initiatives locales en vue d’impulser un développement économique, social et culturel harmonieux au niveau de ces frontières.


Lassané Osée OUEDRAOGO


Articles associés

 
Commentaires