Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Frontières terrestres burkinabè: Plus de 2.000 kilomètres d’espace sur 3.615 "entièrement délimités" (ministre sécurité)
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  Alerte Info
Burkina
© aOuaga.com par G.S
Burkina : le Conseil des frontières tient sa 2e session ordinaire
Lundi 20 février 2017. Ouagadougou. Le Conseil des frontières tient toute la journée sa 2e session ordinaire de l`année dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur. Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure




Plus de deux mille kilomètres sur 3.615 kilomètres d’espace frontalier entre le Burkina, le Mali, le Ghana et le Togo sont "entièrement délimités", à ce jour, a affirmé lundi à Ouagadougou, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, à l’ouverture de la deuxième session du Conseil des frontières.

"Au jour d’aujourd’hui sur les 3.615 km de frontière que le Burkina partage avec six pays, notamment le Niger, le Bénin et la Côte d’Ivoire, 2.265 km sont entièrement délimités soit 60%", a indiqué le ministre Simon Compaoré.

Pour M. Compaoré, "il s’agira aujourd’hui de voir comment faire pour que d’ici à 2018 (le gouvernement) puisse terminer la délimitation et la pose des bornes à (la) frontière avec le Niger et le Bénin et entamer les autres (espaces frontaliers) où des actions ne sont pas encore démarrées, notamment (celui) avec la Côte d’Ivoire".

"En Afrique l’un des grands problèmes que chacun de nos pays a à affronter c’est l’imprécision des frontières due aux vicissitude de la colonisation qui a fait qu’après que les Etats nationaux se soient constitués s’en est suivi des difficultés de délimitations, des contestations donc des problèmes entre Etats et entre les populations des différents" pays, a-t-il confié à la presse.

Selon le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, "la délimitation (des espaces frontaliers) va permettre une meilleure organisation des actions de développement et de sécurisation" des territoires.

"Le terrorisme en Afrique est une réalité, surtout au Burkina et il était de bon ton, avec nos voisins, que nous puisons nous organiser pour délimiter nos frontières et ensuite déterminer des mesures qui nous permettent, en fonction des limites de chaque territoire, de conjuguer nos efforts pour lutter contre la criminalité transfrontalière", a soutenu le premier responsable du département de la Sécurité Simon Compaoré.

Pour lui-même si le Burkina a avancé dans cette question de délimitation des frontières, il faudra "poursuivre les efforts pour terminer cette œuvre (car cela) va faire beaucoup de bien (aux) populations mais aussi (aux) voisins et d’une manière général l’Afrique qui travaille aujourd’hui à faire en sorte que l’unité de l’Afrique se fasse dans un contexte où chacun connait ses limites et décide maintenant de venir avec se moyens pour organiser la vie en commun avec les autres Etats".

La vision de la stratégie nationale de la gestion des frontières est de "faire des espaces frontaliers, des zones aménagées et dynamique où règne la paix, la sécurité, la prospérité", a laissé entendre M. Compaoré.

L’Union africaine a souhaité que d’ici à 2025 les frontières des Etat soit délimiter, ce "qui devrait à terme contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de sécurité et de paix", selon le ministre burkinabè de la Sécurité.


DZO
Commentaires