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Chimio-prévention du paludisme : L’extension de la stratégie en perspective
Publié le mercredi 15 fevrier 2017  |  Sidwaya
Projet
© aOuaga.com par Séni Dabo
Projet Paludisme et maladies tropicales négligées au Sahel : le comité de pilotage évalue le chemin parcouru
Jeudi 17 novembre 2016. Ouagadougou. Le comité régional de pilotage du projet Paludisme et maladies tropicales négligées tient une réunion de 48 heures pour faire le point des activités menées et envisager des perspectives




Ouagadougou abrite, du 13 au 15 février 2017, la réunion conjointe sur la chimio-prévention du paludisme saisonnier. L’initiative, qui est de plusieurs organisations dont Malaria consortium, vise à assurer l’extension effective de la mise en œuvre de la stratégie dans les pays éligibles.

Selon l’OMS, les premières campagnes de la Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) donnent des résultats probants dans les pays où elle est une politique formellement préconisée. La stratégie consiste à la distribution de médicaments aux enfants de 3 mois à 5 ans, à des périodes bien déterminées de l’année. Dans le but d’assurer une extension effective de la mise en œuvre de cette stratégie dans les pays éligibles,l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation ouest-africaine de la santé (OAS) et le projet Access-SMC organisent une réunion conjointe sur la CPS, du 13 au 15 février 2017 à Ouagadougou. Au cours des travaux, les participants, venus de 12 pays africains, vont partager les progrès effectués dans chaque pays, lors de la campagne 2015 - 2016, mesurer l’impact sur la morbidité et la mortalité, appuyer la planification des priorités et la cartographie des besoins. Il s’agit aussi de développer un cadre de travail pour une planification par les pays pour assurer la mise en œuvre de la CPS. La directrice-pays de Malaria consortium, porteur du projet Access-SMC, Johanna Stenstrom Johansson a fait savoir qu’en très peu de temps, les programmes nationaux de lutte contre le paludisme avec les partenaires ont réussi à surmonter de nombreux obstacles. Au Burkina Faso par exemple, en 2016, le projet a amené la CPS à 1,36 million d’enfants vivant dans 31 districts sanitaires. « L’impact de la CPS au Sahel a prouvé son efficacité, faisabilité et sûreté. Une des mesures indirectes du grand succès des campagnes a été l’adhésion remarquable des mères et parents d’enfants ciblés », a-t-elle indiqué avant d’appeler les acteurs à étendre la CPS aux 25 millions d’enfants éligibles dans le Sahel. Selon la représentante de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata Jeanne Diarra, les échos reçus sur les résultats de la mise en œuvre au niveau des pays sont encourageants. Car, ils montrent une réduction significative du « fardeau du paludisme au niveau des populations ». Pour Johanna Stenstrom Johansson, les trois jours de travaux constituent une opportunité d’engagement pour assurer la mise en œuvre durable de la stratégie et sa plus grande échelle. Le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, pour sa part, a confié qu’au Burkina Faso, la CPS qui est une recommandation de l’OMS, a fait ses preuves. A l’entendre, après les campagnes, le nombre de cas de paludisme grave a connu une baisse. « Cette rencontre est une très bonne chose parce que les pays partageront leurs expériences », a-t-il apprécié. C’est pourquoi, Dr Smaïla Ouédraogo a dit attendre de ce colloque des réflexions sur non seulement l’aspect intégré de la stratégie, mais aussi sur les mécanismes de pérennisation de la méthode en lieu et place des campagnes. « Cela aura un double avantage parce que nous allons atteindre beaucoup plus d’enfants, mais nous allons dépenser moins également », a-t-il estimé.


Joseph HARO
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