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Burkina : le parti au pouvoir accuse l’opposition de vouloir perpétrer un coup d’Etat
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  AIB
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l`opposition
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. L`institution Chef de file de l`opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse dans son tout nouveau siège à la Zone du bois pour présenter son mémorandum sur un un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique




Ouagadougou-Les critiques virulentes de l’opposition politique burkinabè contre le régime du président Roch Kaboré, cachent «un agenda criminel», «d’indignes fils du Burkina Faso», visant «à créer la chienlit pour perpétrer un putsch», a affirmé le parti au pouvoir.

«Les couleurs funestes du paysage national dépeint par le CFOP (Chef de file de l’opposition politique) sont destinées à créer la chienlit pour perpétrer un putsch. N’en soyons pas dupes», a écrit le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dans «un droit de réponse à chaud».

Pour le parti au pouvoir, «la profanation du sanctuaire républicain par les fils indignes du Burkina Faso révèle un agenda criminel» dont « L’épilogue ne serait autre que la déliquescence de l’Etat en rendant la patrie ingouvernable et infréquentable pour monter le scenario du putsch».

Le coup de gueule du MPP intervient après la publication mardi par le CFOP, d’un mémorandum dans lequel, l’année de gestion du président Roch Kaboré a été qualifiée de «perdue» pour le Burkina Faso.

Le document a également fait cas d’une crise interne au sein du parti au pouvoir et d’un manque de leadership du chef de l’Etat, du Premier ministre Paul Kaba Thiéba ainsi que de la volonté de l’Assemblée nationale de vouloir se substituer au pouvoir exécutif.

Selon le MPP, le CFOP, «ce club de politiciens revanchards» à la «capacité avérée de nuisances», a aussi réussi à infiltrer «des mouvements sociaux pour étouffer l’autorité de l’Etat à force de surenchère devait précipiter le chaos généralisé».
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